EU 4 : scénario guerre de 7 ans

C'est clair que sans lui, on causerait toujours français de Louisbourg à Détroit en passant par Québec et Montréal

Ah, j'ai pas dit ça. A la question : qui a commencé en premier? J'ai avancé que c'étaient les Anglais lors du blocus naval. Mais si tu me parles de la crise de l'Ohio, alors je te réponds que c'est Georges Washington et sa milice de Virginie, lors de l'affaire de Jumonville.

Voilà, avant d'être un gentil allié américain, c'était un enculé d'ennemi anglais.

(D'ailleurs il y a une allusion à ça dans le patriote de Mel Gibson, quand le marquis français lui dit : "je me souviens de ce que vous avez fait à mon peuple")

Oui, bon enfin, et c'est sans doute le plus gros what if de l'histoire, mais, sans la défaite de la guerre de 7 ans qui a permis la sécurisation des treize colonies et la constitution des États Unis d'Amérique, que serions nous devenus au cours des crises du XXeme siècle?

Mosquito a écrit:

Oui, bon enfin, et c'est sans doute le plus gros what if de l'histoire, mais, sans la défaite de la guerre de 7 ans qui a permis la sécurisation des treize colonies et la constitution des États Unis d'Amérique, que serions nous devenus au cours des crises du XXeme siècle?

Oui enfin, avec des What if qui commencent au milieu du XVIIIeme, il n'y a peut-être pas de guerres mondiales au XXeme...

Une bonne alliance Franco-Autrichienne durant le XIXeme, ça signifie aussi qu'il n'y a sans doute pas d'unification italienne et allemande...

Tiens, un spin-off d'On rrrrefait la Seconde Guerre mondiale : on rrrefait la Guerre de Sept ans, ça change ...

Que devient la Prusse au terme de sa défaite ? Perd elle la Silésie et la Saxe ?

La France, qui s'en sort déjà pas mal en conservant les îles à Sucre et quelques comptoirs en Inde, est toujours aussi plombée par une administration incapable de mobiliser aussi efficacement les forces du pays que l'Angleterre et ses banquiers, les causes financières de la Révolution sont toujours là...

Keyan Farlander a écrit:

Pour revenir au sujet : pour s'opposer à la montée en puissance de la Royal Navy, la France a plus d'un siècle de retard. Les réformes de Samuel Pepys ont rationalisé et consolidé l'administration de la Royal Navy dès les années 1650. Les Anglais construisent plus de bâtiments, disposent de plus de marins expérimentés (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle la France souhaitait conserver Terre-Neuve, pour entraîner des marins), et disposent de plus de ports sur la côte Sud peur permettant de concentrer plus facilement leur flotte contre les Français.
De plus, les Anglais ont développé une réflexion globale autour de l'utilisation de la Navy, tandis que la Royale, malgré les de Grasse, Suffren, etc... ne pensent qu'en des termes de guérilla navale.

Ah mais le problème de toute façon n'était plus de devenir le maître des mers, juste d'être en mesure de contrebalancer ne serait-ce que relativement la puissance hégémonique qui était en formation à ce moment et qui deviendra la superpuissance du XIXe siècle dès lors que la France sera lancée, à nouveau, dans un cycle de guerres continentales.
Une France libérée de toute menace continentale et alliée à l'Espagne, voire aux Provinces Unies, sans faire jeµ égal, pouvait encore espérer donner un visage ne serait-ce que légèrement différent au XIXe siècle.

Pour ce qui est des marins expérimentés, c'est très relatif : le système de conscription maritime par classes est toujours en place au XVIIIe et fournit en temps de guerre son lot d'équipages compétents à partir des gens de mer (d'où l'importance de la pêche de Terre Neuve, et le gros coup réussi par la Navy en frappant la flotte de commerce avant l'éclatement officiel du conflit), là où la Navy, autour d'un noyau dur, joue toujours surtout du système de la presse. Cela lui permet d'équiper un nombre de navires très supérieur mais laisse souvent un avantage relatif à la Royale en début de conflit - comme le montre la prise de Minorque au début de la Guerre de Sept ans.

Lord_Klou a écrit:

Voilà, avant d'être un gentil allié américain, c'était un enculé d'ennemi anglais.

(D'ailleurs il y a une allusion à ça dans le patriote de Mel Gibson, quand le marquis français lui dit : "je me souviens de ce que vous avez fait à mon peuple")

Ca n'a jamais été un gentil allié. Pendant la guerre d'Indépendance, et encore plus après, les Américains se sont toujours bien gardés d'envisager le moindre retour français en Amérique du Nord. Et finalement aucune alliance effective n'en sortira, pas même le moindre gain au niveau commercial, les ex 13 colonies demeurant largement dans la sphère du commerce atlantique britannique.

Mais Benjamin Franklin vous aimait bien...

Tout ça pour dire que si on avait perdu la Guerre de cent ans, peut être qu'on n'en serait pas là.

En fait, le problème, c'est Hastings ...

Non, c'est Saint-Clair-sur-Epte...