il y a deux milliards et demi d'années, un groupe de bactéries que certains qualifieraient de nos jours d'anarcho-terroristes s'emparaient du pouvoir laissé vacant par une crise des bactéries méthanogènes
(bactéries de tendance libérale et colonialistes profitant largement des ressources en fer et nickel sans souci de la faune locale). Les cyanobactéries
(des sortes de gilets bleus) se mirent à proliférer en consommant massivement le CO2 et produisant tout aussi massivement de l'oxygène au point de changer radicalement l'équilibre naturel au sénat terrestre et de créer une atmosphère riche en oxygène.
Elles en furent bien punies, car il y a une justice en ce bas monde même sans lynchage
(parce que les bactéries n'ont pas de cou essentiellement), car l'augmentation de l'oxygène a produit une couche d'ozone protégeant les organismes mutants
(des contestataires révolutionnaires parmi lesquels beaucoup de partisans écologistes -dont plus tard des algues vertes-) du rayonnement destructeur des ultraviolets
(qui ne sont pas des gilets violets) et conduit à la production d'organismes reléguant les cyanobactéries au rôle de groupuscule ultraminoritaire.
Bon, là la différence semble être qu'on combine l'effet des cyanobactéries et celle des algues vertes produisant de l'huile, c'est à dire qu'on réduit la taille de la machine algaire en améliorant l'efficacité de la photosynthèse.
J'attends une mesure de l'efficacité (autrement dit on rejette par accident une éprouvette dans l'évier et on voit en combien de temps les océans se remplissent de nappes de pétrole)
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sed quis custodiat ipsos custodes ?