Vinci : Le Père Noël est une raclure

Calimero a écrit:

Ce qui serait interressant, c'est de voir, le nombre de points par pions pour chacun et à chaque tour. Ca donnerait un indice fort pour savoir s'il faut (ou non) donner un pion de plus aux civs jaunes à 6.

J'avais plutôt été opposé à cette variante, les règles étant les règles pour moi, mais sur cette partie où j'ai eu très majoritairment du jaune, j'ai vraiment eu le sentiment de ne rien pouvoir faire, c'est très frustrant. D'un autre coté, avec 2 piosn de plus, ma dernière civ par exemple, devenait très violente.

vite fait, vu que j'avais un tableau excel avec les scores au tour par tour, voici les points marqués par joueur à chaque tour (a priori, la formule excel a bien été copiée partout) :

Code:

Tour      1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   13   14
Caliméro    6   4   5   8   3   8   9   3   4   6   6   10   8   9
Boultan    1   5   -4   5   8   10   11   9   8   6   1   3   5   8
Babass    4   6   8   4   4   3   5   7   8   3   9   11   10   9
Brigade infernale   5   7   4   6   0   7   9   9   4   7   9   0   7   9
Mosquito    3   5   4   3   6   4   7   4   9   6   9   10   12   12
Midomar    3   8   10   6   5   2   0   4   7   9   10   9   5   10

il te suffit de faire correspondre ça aux civs (tu peux utiliser le récapitulatif des fins de tour de la page 1)

Pas exactement, faut virer les malus/bonus de choix de civ. Je verrai si j'ai du temps ce soir.

boultan a écrit:

babass a écrit:

Midomar a écrit:

Merci Babass pour l'organisation
La courbe finale est très intéressante
On y voit que chacun a été en tête à un moment...

En fait, Mos a été seul en tête à la fin d'un seul tour : le dernier ! MONEY TIME !

J'avais fait une autre courbe pour tenter de mieux montrer les écarts (en mettant 0 au dernier du tour, et +x aux autres), mais elle n'est pas parlante que ça je trouve, surement car il y a plusieurs 1ers/dernier.
Faudrait que j'essaie d'en faire avec Mosquito comme référence. Celle là, elle devrait bien parlante je pense.

C'est typique de Vinci : tout le monde est en tête à un moment, ce qui compte (et c'est là que la chance joue, surtout à 6) c'est de l'être à la toute fin.
Maintenant, quand on laisse un gars profiter de Médecine pendant une dizaine de tours, il a de grandes chances d'être l'heureux élu

Oui et non.

Si on peut remercier la chance qui m'a donné une bonne combinaison au départ, je dois bien reconnaître que j'ai super bien joué afin d'en tirer la quintescence.

si j'avais joué peinard en misant le max de points d'entrée de j*e*u, en gros, si j'avais joué en me regardant le nombril, je n'aurais pas fait trois tours, j'aurais été contraint au déclin et je n'aurais même pas pu capitaliser longtemps puisque j'aurais dû décliner en position de mise en échec, face à des civs offensives, et les quelques provinces qui me seraient restées n'auraient pas fait long feu.

J'ai joué en vous regardant jouer, vous. Je n'ai pas hésité à évacuer des provinces ni à me taper des scores ridicules, il fallait que je paraisse inoffensif, incapable d'être une menace pour la gagne tout en étant suffisamment méchant et réactif pour décourager d'éventuels agresseurs. Seul Mido a réellement compris le danger que je représentais, mais il n'a ni été suivi par les autres, car je n'avais pas assez de points donc ils ont misé sur leur propre score, et en celà ma stratégie a été victorieuse, ni su comprendre quand arréter son attaque qui l'a au final à la fois affaibli au classement et renforcé ma position d'outsider aux yeux des autres. Lorsqu'il a renoncé à m'attaquer, j'ai su que j'avais de très fortes chances de gagner.

tu oublies que tu as quand même bien contré les joueurs au moment même où ils arrivaient sur la carte, et qu'en général, tu n'étais même pas atteignable par une nouvelle à l'entrée sur la carte de cette civ.
enfin, ce fut mon cas quand je suis rentré une fois au kazakstan, une fois dans le grand nord russe. je ne pouvais pas t'atteindre, et tu m'as sorti de la carte en un tour (2 fois donc)

tu as par exemple soigneusement éviter le galère+armes de mido qui n'a duré de toute façon qu'un tour (car 1 autre joueur lui a sauté dessus), ou le double milice de boultan (qui de toute façon n'avait pas intéret à se lancer dans la lutte contre toi à ce moment, car il se devait de retrouver le peloton)

En tout cas, tu as vraiment bien joué le coup.

babass a écrit:

tu oublies que tu as quand même bien contré les joueurs au moment même où ils arrivaient sur la carte, et qu'en général, tu n'étais même pas atteignable par une nouvelle à l'entrée sur la carte de cette civ.
enfin, ce fut mon cas quand je suis rentré une fois au kazakstan, une fois dans le grand nord russe. je ne pouvais pas t'atteindre, et tu m'as sorti de la carte en un tour (2 fois donc)

tu as par exemple soigneusement éviter le galère+armes de mido qui n'a duré de toute façon qu'un tour (car 1 autre joueur lui a sauté dessus), ou le double milice de boultan (qui de toute façon n'avait pas intéret à se lancer dans la lutte contre toi à ce moment, car il se devait de retrouver le peloton)

En tout cas, tu as vraiment bien joué le coup.

Absolument. C'est ce que j'insinuais lorsque je disais que je n'avais pas hésité à me taper des scores pourris et à évacuer des provinces. J'ai énormément prété attention à vos civs, me retirant en fonction de vos arrivées probables, et en tapant (en général très fort, d'un coup, quitte à faire peu de points) lorsque la situation l'exigeait.

J'ai pas mal d'exemples. Primo, mon arrivée en Norvège sur la tête de Soult, puis mon déménagement jusqu'en Illyrie pour éviter les galères de Mido, ensuite, ma laborieuse prise des plateaux russes sur Brigade, ma bataille contre toi, celle, sur trois tours, contre un Mido (trop) têtu, à nouveau ma bataille contre toi dans le grand nord, puis mon nouveau déménagement express lorsque Boultan a pris son général me positionnant collé-serré contre son empire en déclin dans un vaste croissant appuyé sur mes pivots montagneux d'Europe centrale et la façon dont j'ai gagné la guerre contre lui qui a vraiment gaché sa super civ en me bloquant (quand un joueur on ne me laisse d'autre choix que de taper son empire en déclin pour m'attaquer au tour suivant, ben je l'attaque, lui, comme ça il se retrouve à la rue, empire actif et déclin compris).

Je peux paraître pédant, comme ça, à me gargariser de ma victoire, mais c'est ma plus belle partie. Menée d'un bout à l'autre de façon magistrale (au sens propre du terme). Alors, oui, je le dis.

donc ne dis qu'on a pas pensé à t'attaquer.
dis plutot que tu nous as pas laissé la possibilité de le faire.

Regardez comme j'ai joué :

Tour 1: Je rentre en j*e*u. Avec la civ médecine et espion. Je suis avant dernier. Mido va entrer après moi. J'ai de la place. Mais j'ai Médecine et donc une cible naturellement acrochée dans le dos. Je joue l'option offensive. Ca me permet d'avoir
1 - moins de points donc une place au classement qui attire peu de regards
2 - Je laisse une place libre pour Mido
3 - je sors un adversaire (Soult)


Au tour suivant, je commence à migrer vers les forets et les montagnes sécurisantes du centre de l'Europe. Dommage pour un boultan dont l'empire marquait plein de points et était très mal défendu (le genre de paradoxe qui se termine par un coup de pied au cul )


Et au tour d'après, Mido arrivant en bord de mer, je me suis COMPLETEMENT réorganisé sur les provinces continentales, appuyé sur mes fameux pivots montagneux:

(carte après le coup de Mido et de Soult)