Imperator : Rome

Du peu que j'ai vu depuis Athènes, prendre un gaulois c'est comme démarrer EU4 avec un mineur amérindien.

SP a écrit:

Du peu que j'ai vu depuis Athènes, prendre un gaulois c'est comme démarrer EU4 avec un mineur amérindien.

J'ai quand même une ligne d'évènements (unifier la Belgique), qui pourrait être amusante à enclencher, mais je ne comprends pas grand chose des différents menus : le commerce, as usual avec Para, est imbitable, la gestion des pops, les interactions personnelles, la religion, etc. Les factions se battent entre elles, ce qui donne du piquant au jeµ tout de même, mais je ne sais pas encore comment correctement subjuguer mes voisins.

Cat Lord a écrit:

C'est quoi "Pictonia" en Gaule, c'est les Pictes Écossais qui se sont pris pour Jules ?

 Cat

C'est une tribu gauloise un peu chanceuse et persévérante qui, vu son emplacement de départ, doit avoir un lien avec l'étymologie Poitou/Poitevin...

Ibarrategui a écrit:

SP a écrit:

Du peu que j'ai vu depuis Athènes, prendre un gaulois c'est comme démarrer EU4 avec un mineur amérindien.

J'ai quand même une ligne d'évènements (unifier la Belgique), qui pourrait être amusante à enclencher, mais je ne comprends pas grand chose des différents menus : le commerce, as usual avec Para, est imbitable, la gestion des pops, les interactions personnelles, la religion, etc. Les factions se battent entre elles, ce qui donne du piquant au jeµ tout de même, mais je ne sais pas encore comment correctement subjuguer mes voisins.

N'hésite pas à demander, je pense avoir cerné l'essentiel de ces points mais c'est vrai que ce n'est pas très clairement expliqué (comme d'hab) et surtout il y a un tas de commandes "cachées" un peu partout.

Pour les factions, l'essentiel est surtout d'éviter les guerres civiles en neutralisant ceux qui pourraient les provoquer.
ET SURTOUT, garder ses généraux et amiraux fidèles. Sinon on peut avoir de méchantes surprises...
(voir ma principale flotte se barrer à Lemnos en pleine guerre parce que l'amiral pouvait plus voir en peinture mon archonte, puis lancer une attaque... hum... audacieuse contre la flotte phrygienne, c'était moyen drôle )

En effet, je me couche sur une guerre civile atroce... Et je me couche victime du syndrome nouveau jeµ Para, aka "je commence à 22h en me disant que je vais jouer 3 heures, et à 6h du mat, je suis pas couché".

J'aurai des questions une fois reposé

Je compatis...

Cat

Cat Lord a écrit:

Je compatis...

  Cat

Du coup je n'ai pas osé relancer ma sauvegarde depuis (je n'ai accès au pc qui supporte le jeµ qu'une fois ma compagne couchée, et je craignais de veiller jusque point d'heure).

Vivement les vies parallèles de la gent des Caelestissimi Ibarrategues.

Rome a fait dans ma partie un peu comme Rome dans celle de SP. En gros, elle a pris l'Italie, puis est allée s'enfermer dans l'arc alpin et danubien. Elle n'a jamais conquis la Grèce et l'Orient, toujours plus ou moins divisés entre les grands états de départ. Et pendant que Rome s'occupait des barbares des Alpes et de la vallée du Danube, elle laissait tranquilles Gaulois et Carthaginois. Carthage est solidement installée en Espagne et au sud de la France. Et il ne reste guère qu'un demi-siècle de jeµ si j'ai bien compris. La multiplicité des provinces fait que les mineurs de départ se sont en partie entre dévorés, mais que les grandes zones (Gaule, Armorique, Bretagne, etc.) sont divisées en 3 ou 4 puissances de taille intermédiaire. J'espérais voir de grandes guerres entre les grands empires (Rome, Séleucides, Égypte, Phyrgie, Carthage), mais rien de rien...

Les missions m'auront servi de tutoriel, parce que j'ai mis du temps à comprendre les fonctions de développement économique et urbain (créer une cité, j'ai mis dix minutes à trouver le bon onglet). Je me trompe où il y a quand même énormément de gestion locale ? Un peu pénible si on joue Rome...

Le fait de "coloniser" en déplaçant des populations et en fondant de nouvelles villes est pas mal, mais le contraste est fort entre tout ce que doit théoriquement faire un joueur qui prend une grande puissance (et qui a de quoi micro-manager ses provinces entre les guerres, elles-mêmes pas si évidentes) et le temps que passe une puissance mineure à attendre...

On peut automatiser pas mal de choses, à mon avis c'est nécessaire pour une grande puissance - déjà moi une fois l'essentiel de la Grèce sous contrôle ça commençait à faire beaucoup.

Par contre de mon côté des "grosses" guerres, j'en ai vu et pas qu'un peu : Rome vs Carthage au moins 3 ou 4 fois - dont une où Carthage avait réussi à prendre Rome, avant que cette dernière ne redresse la barre - et une multitude de conflits entre diadoques/épigones, la Phrygie parvenant à tenir tête à des guerres à répétition contre l'Egypte lagide ou la Perse séleucide, sans compter les guerres des Romains en Illyrie qui ont amené la Macédoine à se mêler à tout ça.

C'est clair qu'avec un mineur ou un moyen, on n'a pas grand chose à faire l'essentiel du temps, mais bon, rien de très différent de CK ou EU pour le coup.

Ck j'ai le souvenir que j'avais toujours plusieurs fers au feu pour m'occuper, mais bon avec un mineur la vitesse max était souvent activée.

Dans EU comme dans CK, j'ai pas mal de souvenirs de parties avec des démarrages lents - notamment pour un AAR avec le comté d'Ardres, j'avais eu bien 20 ou 30 ans de rien avant de trouver une ouverture.

Comment faire pour remonter la loyauté d'une province ? J'ai bien trouvé que je pouvais changer la politique du gouverneur et instaurer des procureurs provinciaux, mais y a-t-il autre chose (qui soit efficace) ?

Rien de rapide. Tu peux importer certaines marchandises (je ne me souviens plus laquelle permet d'avoir un bonus en loyauté), tu peux construire des tribunaux. Et voir si le problème ne vient pas du gouverneur (c'est souvent lui le souci principal).
Dans tous les cas la remontée de loyauté provinciale se fera lentement.

J'ai tenté une partie avec Rome, ça pique niveau micro-management :
- plein de bâtiments à construire dans plein de settlements/cités
- plein de personnages à suivre pour qu'ils ne deviennent pas trop puissants

Oui, on ressent (forcément) moins ce défaut avec une puissance mineure ou moyenne, mais c'est vrai que la gestion provinciale et l'oeil qu'on doit avoir sur les différentes familles peut être assez lourd.
On peut faire automatiser pas mal de choses pour les constructions, mais dans ce cas il faut avoir confiance dans les gouverneurs (et dans l'IA ).

Personnellement c'est surtout le commerce que j'avais essayé de garder sous contrôle (vu que c'était le facteur déterminant pour Athènes) qui a fini par devenir une usine à gaz - il faut dire aussi qu'une vingtaine de marchandises importées rien que pour l'Attique, sans compter les exportations, ça pique un peu...

Imrryran a écrit:

J'ai tenté une partie avec Rome, ça pique niveau micro-management :
- plein de bâtiments à construire dans plein de settlements/cités
- plein de personnages à suivre pour qu'ils ne deviennent pas trop puissants

Oui, je trouve les Empires ingérables à mon petit niveau. Il est plus facile de gérer une puissance moyenne. À terme, j'aimerais vraiment prendre Carthage... et tomber Rome. 

C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Ibarrategar.

Les soldats qu'il avait commandés en Sicile se donnaient un grand festin pour célébrer le jour anniversaire de la bataille d'Eryx, et...

Ibarrategui a écrit:

Imrryran a écrit:

J'ai tenté une partie avec Rome, ça pique niveau micro-management :
- plein de bâtiments à construire dans plein de settlements/cités
- plein de personnages à suivre pour qu'ils ne deviennent pas trop puissants

Oui, je trouve les Empires ingérables à mon petit niveau. Il est plus facile de gérer une puissance moyenne. À terme, j'aimerais vraiment prendre Carthage... et tomber Rome. 

C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Ibarrategar.

Les soldats qu'il avait commandés en Sicile se donnaient un grand festin pour célébrer le jour anniversaire de la bataille d'Eryx, et...

C'est probablement la partie que je vais tenter, même si j'hésite un peu avec l'Epire ou le Pont.

Pour découvrir le jeµ tranquillement sans s'ennuyer, je pense que Sparte est un bon choix : on est plutôt à l'abri au départ, libre dans sa diplomatie de départ et le Péloponnèse est un terrain de jeµ idéal pour s'étendre dans la joie et la bonne humeur sans voir trop vite (re)débouler Macédoniens, Antigonides et autres loustics.
Et comme on démarre doucement, avec une seule région homogène, on évite pas mal de soucis.

Bon, je me lance, on va voir si je n'ai pas la cervelle trop liquéfiée par la chaleur pour piger le truc

Comme je le conseillais juste au dessus, démarre avec Sparte, c'est relativement simple, les missions t'orientent juste ce qu'il faut et tu as peu de chances de te retrouver submergé d'entrée. Il y a de quoi passer 50 ans tranquille à conquérir le Péloponnèse (et plus si affinités) avant de commencer à taper Macédoine et compagnie.

Les très gros, comme Rome, Carthage et tous les diadoques/épigones, sont vraiment très difficiles à gérer au départ.

J'ai pris imperator...  bon, c'est touffu au départ hein

Faut s'y retrouver dans les tonnes de tableaux

Avec une puissance moyenne, ça passe, et on s'amuse assez, surtout si l'arbre de mission est bien étoffé (c'est notamment le cas en Grèce).
Les gros par contre, j'avoue que c'est compliqué, la multitude de provinces à surveiller d'entrée, c'est vraiment pénible...

Ce qui m'a fait désinstaller le jeµ après une partie complète avec la Macédoine, c'est la loyauté des gouverneurs et généraux, impossibles à satisfaire et donnant constamment des malus ou participant à menaces de guerre civile...

Le reste du jeµ est bien, mais ça, ça m'a tellement gonflé...