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| Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait | |
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+3Mosquito Ibarrategui Pero Coveilha 7 participants | Auteur | Message |
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Pero Coveilha Uni-Mod
Age : 47 Localisation : soupçonnée
| Sujet: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Jeu 27 Avr 2017, 21:25 | |
| - Le Monde a écrit:
- Indices d’une présence humaine sur le continent américain il y a 130 000 ans
En Californie, des os d’un mammouth semblent avoir été brisés à l’aide d’outils de pierre, plus de 100 000 ans avant la date généralement admise pour l’arrivée des premiers humains dans le Nouveau Monde.
Ce galet découvert à San Diego (Californie) pourrait avoir été utilisé par des humains pour briser des os d’un mammouth il y a 130 000 ans. On savait déjà que Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique, que des Vikings l’avaient devancé sur les marges d’un continent déjà peuplé d’« indiens » depuis des millénaires. Ces dernières décennies, le débat a été vif pour déterminer quand les premiers humains avaient pris pied sur le Nouveau Monde – il y a 13 000 ans, ou beaucoup plus ?
Une découverte, publiée jeudi 27 avril dans la revue Nature, risque de relancer les diverses tribus d’anthropologues, d’archéologues et de paléontologues sur le sentier de la guerre : des indices d’une présence humaine en Californie, il y a 130 000 ans, y sont révélés. C’est-à-dire à une date où l’homme moderne, Homo sapiens, n’était pas encore supposé être sorti de son berceau africain pour conquérir le monde !
L’étude de Nature porte sur l’analyse d’ossements d’un mastodonte – un mammouth américain – trouvés en bordure du chantier de l’autoroute 54, près de San Diego, au début des années 1990.
Tom Deméré, du Muséum d’histoire naturelle de San Diego, se souvient que l’équipe avait été intriguée par la présence de plusieurs grosses pierres au milieu des ossements, qui portaient des traces de fractures, et étaient regroupés de façon peu naturelle. « Il y avait là une énigme : les processus géologiques qui avaient déposé peu à peu le limon qui recouvrait les os ne pouvaient pas avoir aussi transporté jusqu’ici ces gros cailloux. »
Un faisceau de preuves « irréfutable »
L’énigme a pris une tournure plus intrigante encore lorsque les premières datations fiables ont été obtenues, en 2012, par l’étude de désintégration de l’uranium dans les ossements – aucun collagène n’avait été trouvé pour utiliser le carbone 14. La date a stupéfié les chercheurs : 130 000 ans (plus ou moins 9 000 ans). Soit un jalon de l’occupation humaine des Amériques dix fois plus ancien que la culture Clovis, longtemps considérée comme la première arrivée.
Les années suivantes ont donc été occupées à réunir les compétences et les indices nécessaires pour vérifier cette date extraordinaire. « Toute annonce extraordinaire nécessite des preuves extraordinaires », rappelle sagement M. Demeré, qui, avec ses cosignataires, estime les avoir réunies.
En plus d’experts de l’uranium, des spécialistes des traces laissées sur les outils de pierre et des archéologues expérimentaux ont été appelés à la rescousse. Les marques laissées sur les ossements n’ont rien à voir avec des traces de dents de carnivores, les fractures diffèrent de celles causées par des engins de chantier ou des processus géologiques naturels.
« Nous avons cassé des os d’éléphants entre des marteaux et des enclumes de pierre similaires, et nous avons obtenu les mêmes fractures, indique Steve Holen, du Centre de recherche paléolithique américaine à Hot Springs (Dakota du Sud), premier auteur de l’étude. Cette méthode pour briser les gros ossements, pour en faire des outils ou récupérer la moelle, était déjà utilisée il y a 1,5 million d’années en Afrique, et partout ailleurs où il y a eu des occupations humaines. »
Le faisceau de preuves d’une occupation très ancienne de l’Amérique du Nord est « irréfutable », estiment les signataires de Nature. Quelqu’un pratiquait le charognage – plutôt que la chasse, selon les éléments réunis – sur des gros animaux du continent.
Mais qui ? « En l’absence d’ossements humains, on ne peut que spéculer, répond Richard Fullagar, de l’université de Wollongong (Australie), qui a participé aux travaux. Cela pourrait être des néandertaliens, ou des dénisoviens, ou des Homo archaïques. La génétique a par ailleurs montré qu’il y a eu des croisements entre plusieurs espèces. » Ces colons peuvent très bien n’avoir laissé aucune descendance parmi les peuples qui se disent aujourd’hui « premiers » dans les Amériques. Arrivés à pied ou par la mer ?
Comment sont-ils arrivés là ? A pied, à bord d’esquifs ? Là encore, les hypothèses sont très ouvertes. Avant 130 000 ans, le niveau de la mer, plus bas, permettait un passage à pied sec par la Béringie, ce pont terrestre entre Sibérie et Alaska, noyé ou non sous le détroit au fil des cycles climatiques. Mais la découverte, en Crête, de hâches de pierre datant de 130 000 ans suggère que les humains savaient dès cette époque faire plus que du cabotage, rappelle Steve Holen.
Lui et ses collègues s’attendent à susciter du scepticisme dans la communauté scientifique. « J’étais moi-même sceptique quand j’ai découvert le matériel », se souvient le chercheur, qui invite ses confrères à étudier d’autres sites anciens nord-américains, et à scruter d’un œil neuf les collections muséales.
Dans le livre parcheminé des migrations humaines, « cette découverte ne vient pas tant combler une lacune qu’ouvrir un tout nouveau chapitre », commente Jim McNabb, de l’université de Southampton, qui ne cache pas sa perplexité dans une vidéo diffusée par Nature. « Le dogme tombe »
Eric Boëda, préhistorien spécialiste de l’industrie lithique à l’université Paris X Nanterre, est lui beaucoup moins surpris. Il dirige une mission archéologique au Brésil sur des sites qui ont livré des signes d’occupation humaine vieux de 35 000 ans. Il y a succédé à Niède Guidon, une archéologue longtemps méprisée par ses confrères nord-américains pour son insistance à chercher des traces d’occupation beaucoup plus anciennes que celles laissées par l’incontournable culture Clovis.
« Les langues se délient, le dogme tombe », commente Eric Boëda, pour qui l’étude de Nature est « parfaitement convaincante ». Entre empêcheurs de dater en rond, Steve Holen salue de son côté l’« excellence » des travaux de l’équipe de M. Boëda.
Pour ce dernier, qui donc étaient ces premiers colons californiens ? « Je verrais bien une forme archaïque d’Homo sapiens, je laisse la porte ouverte », répond le Français, laissant entendre qu’il ne serait pas fâché non plus si la découverte conduisait à réinterroger l’hypothèse « Out of Africa » de sortie d’Afrique de l’homme moderne, souvent présentée selon lui de façon trop simpliste. Ces quelques coups de cailloux sur une carcasse californienne oubliée risquent donc de résonner quelque temps encore chez les spécialistes des origines humaines.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/archeologie/article/2017/04/26/l-amerique-colonisee-par-l-homme-il-y-a-130-000-ans_5118128_1650751.html#ztUj1VxrOYzEQCsH.99 Je suis loin d'être convaincu, mais la nouvelle serait révolutionnaire si elle était avérée. _________________ "Politicians love activity : that's their substitute for achievement", Sir Humphrey, Yes Minister
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| | | Ibarrategui
Age : 42 Localisation : Marineland
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 01:34 | |
| C'est fragile, mais bon, c'est la loi en matière de préhistoire humaine : peu d'ossements, peu de sites, une grande difficulté à retracer précisément l'évolution des hominidés et leurs déplacements. On peut d'ailleurs imaginer que cette "présence" n'a pas débouché sur une habitation stable, et qu'il faudra attendre 10000 BC pour réellement voir s'installer l'espèce humaine en Amérique.
On avait pas mal parlé en leur temps de l'homo floresiensis et du campement brésilien. On peut dire qu'en la matière, la rareté des découvertes d'importance fait qu'elles altèrent nécessairement les grandes théories. |
| | | Mosquito
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 04:32 | |
| De toute façon, quoiqu'il en soit, le passage du Nord à été fermé pendant la période glaciaire. Donc, si jamais des pré-sapiens étaient passé avant que tout soit coupé, ils auraient été poussés au sud par l'avancée des glaciers, se seraient retrouvés isolés exactement comme ca s'est passé en Europe, et on aurait, depuis le temps, retrouvé des restes de fossiles d'Homo Americanus comme il y a eu des Neanderthaliens en Europe. Or, ça n'a pas été le cas. Donc tout ça c'est de la connerie ou les vestiges d'une tribu de chasseurs qui avaient oublié d'emmener suffisamment de femelles pour leur tenir compagnie... Je sais bien que c'est casse-couilles, les gonzesses, et que lorsque on part en vadrouille avec les potes, ton a pas envie de les amener avec nous, mais force est de constater qu'elles ont leur utilité. |
| | | Lord_Klou
Age : 57 Localisation : En Haut à Droite de France
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 09:25 | |
| Je suis un peu étonné par les dates données. Il me semblait qu'on avait assez de preuves pour dater les premiers humains en Amérique à environ 50-60000 ans, comme en Australie. |
| | | Mosquito
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 10:11 | |
| Le problème, c'est la glaciation.
Tant que les glaciers sont présents, les hommes ne passent pas entre l'Asie et l'Amérique.
Or, la Grande Glaciation ne se termine qu'il y a 10-15 000 ans. Si des homo Erectus s'étaient faufilés avant la période glaciaire, nous aurions plein de vestiges d'une humanité locale, à la façon de nos neanderthaliens d'Europe.
Et, vu la frénésie paleontologique qu'il y a eu au cours des deux derniers siècles dans le sud des USA et le nord du Mexique, on aurait facilement trouvé plein de fossiles. |
| | | polak
Age : 47 Localisation : Caen
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 10:39 | |
| Oui, mais les glaciations ne sont pas un climat froid en continu. il y a aussi des périodes de réchauffement et des périodes interglaciaire. En Europe par exemple, il y a l’inter-glaciation Riss-Würm entre -130 000 et - 60 000. Je ne connais pas l'équivalence américaine, mais il y avait peut-être une fenêtre de tir à ce moment là.
Comme d'autres, pourquoi pas ? mais j'ai encore l'impression d'une annonce sensationnaliste visant à un buzz scientifique qui va vite retomber dans l'oubli. Les conditions de découvertes sont quand mêmes pas très claires...
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| | | Mosquito
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 11:11 | |
| Oui. Sauf qu'on a pas de fossiles. Après, je veux bien, je ne suis pas borné ( ), mais il faut savoir qu'on parle quand-même du peuplement d'un continent. Or, si je ne renie pas quelques passages ponctuels d'expeditions de chasse ou de pêche, en cabotage le long de la côte Pacifique, et à une époque où la maitrise de la navigation est loin d'être attestée, on est loin, bien loin de l'occupation humaine permanente... |
| | | polak
Age : 47 Localisation : Caen
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 11:50 | |
| ça me fait penser aux fameux OOPART, et les découvertes de marteaux et pics "fossilisés" dans les mines de Charbon.
Pour certains, l'humanité à - 400 millions d'années. CQFD |
| | | Mosquito
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 12:02 | |
| Ça change de ceux qui pensent qu'elle a seulement quelques milliers d'années... |
| | | boultan Admin
Age : 49 Localisation : Paris/Montreuil
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 16:54 | |
| - Mosquito a écrit:
- Oui. Sauf qu'on a pas de fossiles.
Après, je veux bien, je ne suis pas borné ( ), mais il faut savoir qu'on parle quand-même du peuplement d'un continent.
Or, si je ne renie pas quelques passages ponctuels d'expeditions de chasse ou de pêche, en cabotage le long de la côte Pacifique, et à une époque où la maitrise de la navigation est loin d'être attestée, on est loin, bien loin de l'occupation humaine permanente... Les fossiles, ça reste très aléatoire. Des populations entières d'animaux n'ont quasiment pas laissé de fossiles parce que les conditions de fossilisation n'étaient pas réunies. Et puis, "le peuplement d'un continent", à l'époque, ça ne concerne sans doute pas des millions d'individus, en termes de densité de population on est plus proche de la campagne creusoise en février que des plages niçoises en août. (J'ai entendu l'autre jour que la France comptait aujourd'hui davantage d'habitants que l'Empire romain au maximum de son expansion ; ça n'a pas grand-chose à voir, mais je pose ça là quand même) |
| | | viper37
Age : 50 Localisation : ici
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 17:05 | |
| - Citation :
Comment sont-ils arrivés là ? A pied, à bord d’esquifs ? Là encore, les hypothèses sont très ouvertes. Avant 130 000 ans, le niveau de la mer, plus bas, permettait un passage à pied sec par la Béringie, ce pont terrestre entre Sibérie et Alaska, noyé ou non sous le détroit au fil des cycles climatiques. Mais la découverte, en Crête, de hâches de pierre datant de 130 000 ans suggère que les humains savaient dès cette époque faire plus que du cabotage, rappelle Steve Holen.
Avant 130 000 ans, possible de passer par le détroit de Beiring. Après, c'est du va et vient, parfois ça passe, parfois non. Pourquoi si peu de traces? Il y a peu de traces d'humains en Sibérie aussi. Si l'on veut chasser le mammouth ou le mastodonte, il faut passer par dessus les rocheuses et atteindre les grandes plaines. Ce ne sont pas des animaux de forêts. Ensuite, la glace a dû pousser les proto humains plus au sud. Je penche personellement pour l'hypothèse de petits groupes isolés plutôt que d'une migration massive. Ensuite, l'occupation occidentale, avec une écriture, des traces de découvertes, ça ne date pas d'il y a super longtemps. On parle vraiment de la fin du 19e siècle avant que l'on ait des habitations permanentes, des villes qui creusent un peu partout et tout ça. Ça augmente la probabilité de trouver des fossiles. Comparativement à l'Europe, habitée et urbanisée depuis quelques milliers d'années, ça influe aussi sur la probabilité de découvrir des fossiles et de noter la découverte quelque part. Les premiers fossiles en Europe sont découvert et notés au 18e siècle, je crois. Au 18e siècle, il y avait encore personne pour enregistrer les découvertes et les transmettre sur la côte ouest. Il n'y avait pas d'université pour y faire des recherches non plus. Alors l'absence de découvertes ne me traumatise pas tant que ça. Ça n'est pas une raison pour rejetter du revers de la main les études scientifiques bien faites qui trouvent justement des signes d'occuppation humaine plus ancienne. |
| | | Mosquito
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 18:26 | |
| - boultan a écrit:
- Mosquito a écrit:
- Oui. Sauf qu'on a pas de fossiles.
Après, je veux bien, je ne suis pas borné ( ), mais il faut savoir qu'on parle quand-même du peuplement d'un continent.
Or, si je ne renie pas quelques passages ponctuels d'expeditions de chasse ou de pêche, en cabotage le long de la côte Pacifique, et à une époque où la maitrise de la navigation est loin d'être attestée, on est loin, bien loin de l'occupation humaine permanente... Les fossiles, ça reste très aléatoire. Des populations entières d'animaux n'ont quasiment pas laissé de fossiles parce que les conditions de fossilisation n'étaient pas réunies. Et puis, "le peuplement d'un continent", à l'époque, ça ne concerne sans doute pas des millions d'individus, en termes de densité de population on est plus proche de la campagne creusoise en février que des plages niçoises en août.
(J'ai entendu l'autre jour que la France comptait aujourd'hui davantage d'habitants que l'Empire romain au maximum de son expansion ; ça n'a pas grand-chose à voir, mais je pose ça là quand même)
Juste pour dire pour dire qu'on a eu l'idée saugrenue d'aller chercher des "pithecanthropes" aux premiers temps de la paléontologie au fin fond du cul du loup de la forêt indonésienne, et on est quand-même arrivé à trouver des calottes crânienne s d'erectus malgré l'acidité du sol forestier. Alors en Amérique, avec tous les trous de mines, de prospection, toutes les fondations de villes, tous les terrassements, les infrastructures lourdes, la région du monde où la recherche des os de dinosaures est la spécialité, si on avait dû trouver des ossements humains antérieurs à la dernière glaciation, et, surtout (j'insiste avec mes gros sabots) des dérivés d'Homo erectus avec leurs gros os qui résistent à tout, on les aurait trouvé depuis belle lurette. |
| | | Ibarrategui
Age : 42 Localisation : Marineland
| Sujet: Re: Le Nouveau Monde plus vieux qu'on ne croyait Ven 28 Avr 2017, 18:30 | |
| - Mosquito a écrit:
- boultan a écrit:
- Mosquito a écrit:
- Oui. Sauf qu'on a pas de fossiles.
Après, je veux bien, je ne suis pas borné ( ), mais il faut savoir qu'on parle quand-même du peuplement d'un continent.
Or, si je ne renie pas quelques passages ponctuels d'expeditions de chasse ou de pêche, en cabotage le long de la côte Pacifique, et à une époque où la maitrise de la navigation est loin d'être attestée, on est loin, bien loin de l'occupation humaine permanente... Les fossiles, ça reste très aléatoire. Des populations entières d'animaux n'ont quasiment pas laissé de fossiles parce que les conditions de fossilisation n'étaient pas réunies. Et puis, "le peuplement d'un continent", à l'époque, ça ne concerne sans doute pas des millions d'individus, en termes de densité de population on est plus proche de la campagne creusoise en février que des plages niçoises en août.
(J'ai entendu l'autre jour que la France comptait aujourd'hui davantage d'habitants que l'Empire romain au maximum de son expansion ; ça n'a pas grand-chose à voir, mais je pose ça là quand même)
Juste pour dire pour dire qu'on a eu l'idée saugrenue d'aller chercher des "pithecanthropes" aux premiers temps de la paléontologie au fin con du cul du loup de la forêt indonésienne, et on est quand-même arrivé à trouver des calottes crânienne s d'erectus malgré l'acidité du sol forestier.
Alors en Amérique, avec tous les trous de mines, de prospection, toutes les fondations de villes, tous les terrassements, les infrastructures lourdes, la région du monde où la recherche des os de dinosaures est la spécialité, si on avait dû trouver des ossements humains antérieurs à la dernière glaciation, et, surtout (j'insiste avec mes gros sabots) des dérivés d'Homo erectus avec leurs gros os qui résistent à tout, on les aurait trouvé depuis belle lurette. Pas dit, comme l'affirme Boultan, les paléontologues te diront tous qu'on bâtit aussi des supputations sur pas grand chose (ici aussi d'ailleurs) : l'hominidé se conserve mal (déjà 95% des fossiles connus, sur toute l'histoire de la vie, sont des fossiles marins...). Et puis on (les paléo-anthropologues) a peut-être pas cherché dans les strates en question en partant du principe qu'il n'y avait rien à trouver. L'indice est ténu, mais en matière d'histoire des hominidés, tous les indices (ou presque) sont ténus. Et c'est bien pour cela que le savoir évolue si vite dans ce domaine, la moindre découverte modifiant (à la marge ou au centre) les théories les mieux assises. |
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