L'Inde est aussi victime de plusieurs choses :
- des archives beaucoup plus lacunaires que celles de la Chine
- une fragmentation totale ou partielle tout au long de son histoire
- le fait que souvent les Indianistes français aient été des spécialistes (plus ou moins valables) des mythes, de la religion, de la spiritualité, plus que des historiens du fait, de la matière
- le fait que très souvent les Indianistes français aient pris fait et cause pour une lecture hindoue de l'histoire ("l'histoire de l'Inde, après la conquête islamique, n'a plus d'intérêt, c'est une litanie sanglante de désastres, etc.")
- le fait que les intérêts de la France en Inde aient été historiquement restreints depuis la fin du XVIIIe n'a pas permis le développement d'une vraie école indianiste d'historiens, au-delà des philologues et spécialistes du sanskrit et des textes sacrés.