L'enfilade scientifique du VdF (Sciences physiques, chimiques, mathématiques)

Keyan Farlander a écrit:

C'est joli, la première image... C'est le Grand Soir, des éruptions solaires, une allégorie de notre futur ?

Une représentation graphique de la courbe fractale de Mandelbrot. 15 heures de calcul pour l'afficher en 320*200*4(couleurs) sur mon AMSTRAD CPC6128. quasi instantanée sur une machine moderne.

Keyan Farlander a écrit:

C'est joli, la première image... C'est le Grand Soir, des éruptions solaires, une allégorie de notre futur ?

C'est surtout une représentation graphique de l'infini et de la mise en abîme.

enfin, juste un pale reflet

forezjohn a écrit:

Keyan Farlander a écrit:

C'est joli, la première image... C'est le Grand Soir, des éruptions solaires, une allégorie de notre futur ?

C'est surtout une représentation graphique de l'infini et de la mise en abîme.

dolgorouki a écrit:

enfin, juste un pale reflet

oui, parce que pour avoir l'original faut examiner la dette de la France

ou alors la sagesse de nos glorieux aînés ?

Hildoceras a écrit:

je me rends compte en lisant sa notice wiki que si j'avais poursuivi mes recherches géologiques j'aurais fatalement utilisé ses méthodes d'analyse financière pour analyser les variations sédimentologiques c'est la suite logique de ce que je faisais en thèse en utilisant les méthodes de Poincaré

Mais depuis que tu es modérateur tu utilises plutôt les méthodes de Clémenceau ...

J'avais vu récemment un documentaire sur les fractales et je me suis dit en voyant Mandelbrot qu'il n'en aurait plus pour longtemps. J'avais raison




Pour l'image, je sais ce que représente les zones noires, mais je crois que les couleurs n'ont qu'un aspect graphique, tout au plus permettent-elles de savoir à quelle vitesse la suite diverge.

Il en avait trop dit ?

Il avait déjà plus de 85 ans.

gwann a écrit:

Il avait déjà plus de 85 ans.

Tu viens de nous faire une belle sheldon là Je suis un grand malade.

Pourquoi ?

Citation :

S : Pour l'image, je sais ce que représente les zones noires, mais je crois que les couleurs n'ont qu'un aspect graphique, tout au plus permettent-elles de savoir à quelle vitesse la suite diverge.

CF : Il en avait trop dit ?

S : Il avait déjà plus de 85 ans.

Comme je vois les choses CF fait une blague sur diverge, et tu réponds avec l'age du capitaine

Remarque que c'est peut-etre moi qui suis tordu

Oui.
Je penche pour la prude interprétation "il n'en avait plus pour longtemps -> il en avait trop dit"

Pero,de la police des moeurs

Pero Coveilha a écrit:

Oui.
Je penche pour la prude interprétation "il n'en avait plus pour longtemps -> il en avait trop dit"

Pero,de la police des moeurs

Gagné... (mais je préfère la version de Forezjohn).

Alors tu vas me retirer cette immonde comparaison avec Sheldon et fissa !

une nouvelle forme de vie dans un lac californien


La découverte d'une bactérie capable de se développer à partir de l'arsenic bouleverse un des éléments fondamentaux de la science.


Une découverte qui pourrait donner du crédit au développement d'une vie extra-terrestre. Des chercheurs ont déniché, cachée au fond d'un lac de Californie, une nouvelle forme de vie: une bactérie capable de se développer à partir de l'arsenic, un violent poison naturel, une découverte retentissante qui bouleverse la recherche sur la vie sur Terre, voire au-delà.

"Nous avons ouvert la porte vers la possibilité d'une vie ailleurs dans l'univers. C'est fondamental", a expliqué l'une des chercheuses de l'équipe à l'origine de la découverte, Felisa Wolfe-Simon.

Cette bactérie est non seulement capable de survivre à l'arsenic, mais elle en incorpore également des éléments dans son ADN et dans ses cellules, selon ces travaux, financés par la Nasa et publiés jeudi par Science.

Il s'agit une bactérie capable de se développer à partir de l'arsenic et d'incorporer le violent poison naturel dans son ADN. Les détails en anglais ici.

Pour les chercheurs, il s'agit d'"une découverte retentissante qui bouleverse la recherche sur la vie sur Terre, voire au-delà". Cette bactérie est non seulement capable de survivre à l'arsenic, mais elle en incorpore également des éléments dans son propre ADN et dans ses cellules.

Une redéfinition des fondamentaux de la science

Cette découverte redéfinit ce que la science considère comme les éléments de base nécessaires au développement de la vie: le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le phosphore et le soufre.

Tout est parti d'une discussion il y a quelques années entre trois scientifiques sur la possibilité que des formes de vie différentes, mues par des lois biologiques inédites, puissent exister sur Terre. Trois scientifiques avaient ensuite publié en 2009 des travaux émettant l'hypothèse que l'arsenic puissent se substituer au phosphore (dont il est proche sur la tableau périodique des éléments) dans des formes précoces de vie sur Terre.

L'une des scientifiques, Felisa Wolfe-Simon, est alors partie expérimenter la théorie au Lac Mono, en Californie, qui présente des taux élevés de sel et d'arsenic, où elle a prélevé des sédiments. "Elle a pris ce sédiment, l'a mis dans une bouteille comprenant essentiellement de l'arsenic et très peu de phosphore", explique le Pr Anbar.

Au bout du compte, une bactérie a survécu, connue sous le nom de souche GFAJ-1. "C'est une bactérie connue, explique le Pr Anbar. Ce n'est pas un truc super nouveau, mais personne n'avait encore réalisé qu'elle pouvait faire ceci": évoluer dans un milieu a priori hostile, l'arsenic. "Ce qui est nouveau ici, c'est que l'arsenic est utilisé comme bloc de construction pour un organisme", souligne le Pr Anbar, co-auteur des travaux.

"Nous avions cette idée que la vie requiert six éléments sans exception (carbone, hydrogène, azote, oxygène, phosphore et soufre)", dit-il. "Maintenant il s'avère qu'il pourrait bien y avoir une exception", ajoute-t-il.

Les implications extra-terrestres et médicales

Au-delà de la vie sur Terre, le fait qu'une bactérie soit capable d'évoluer dans l'arsenic pourrait suggérer que des formes de vie sont possibles sur d'autres planètes réputées pourtant invivables.

Quelle que soit la portée de ces travaux, le Pr Anbar reconnaît que la découverte d'une vie extra-terrestre est encore loin d'être à l'ordre du jour.

Mais les propriétés surprenantes de la bactérie trouvée dans le lac Mono, qui pourront avoir un intérêt dans la médecine, jettent les bases d'une nouvelle réflexion. "Il s'agit davantage du principe de la chose", avance le Pr Anbar. "Peut-être qu'il y a d'autres exceptions auxquelles nous devrions penser".

"Nous sommes très influencés par la vie telle que nous la connaissons et il devient par conséquent difficile d'envisager autre chose. Mais jusqu'où peut-on aller? A quel point la vie peut-elle être différente et malgré tout exister?", interroge-t-il.

En fait, c'est une bactérie connue depuis longtemps, si j'en crois les articles plus détaillés que j'ai lu. Juste, personne n'avait remarqué ce détail amusant - et ouvrant des perspectives colossales.

il n'empêche que ca fait râler les gens, apparemment :

http://www.lepost.fr/article/2010/12/03/2327221_l-annonce-d-une-vie-extraterrestre-fait-pssssccchhttt.html#xtor=AL-235

Cette petite bêbête aurait pu sauver tellement de Borgias...

Keyan Farlander a écrit:

Cette petite bêbête aurait pu sauver tellement de Borgias...

et les proches de Marie Besnard, aussi.

La formulation de la NASA est en effet, mmmmh, trompeuse. Ca reste une découverte importante, mais on est loin d'avoir Ze preuve de l'existence d'une vie extraterrestre(en fait, on a pas avançé d'un iota sur le sujet). Juste la définition de la vie est désormais plus large - et c'est loin d'être anodin.

on a la preuve d'une possibilité de vie basée sur l'eau, le carbone ET l'arsenic. Donc partout où on aura ça, on aura une possibilité de vie primitive comme ce qu'on a trouvé.

Faut quand même qu'il y ait de l'eau et du carbone. J'attends la découverte d'une forme de vie silicatée (silicium remplaçant le carbone), là on aurait un progrès massif parce que c'est quand même un élément majeur et qu'on dit vital.

Le saviez vous ? La semaine dernière, un astéroïde nous a effleurés et nous ne l'avons presque pas vu venir. Oh, pas de panique, ce n'était pas un monstre de plusieurs dizaines de km de diamètre, juste un petit caillou d'à peine un mètre.

Sa particularité : parmi tous les géocroiseurs connus, il est l'astéroïde qui est passé le plus près de la Terre, avec un périgée de 12 000km, soit... 5000km d'altitude.

Plus d'infos ici : http://www.planetary.org/blog/article/00002908/
(inclus un schéma illustrant l'influence gravitationnelle qu'a eue notre planète sur l'orbite du caillou)

Détecté 14h avant de nous effleurer, ça ne laisse pas beaucoup de temps pour réveiller Bruce Willis.

et puis, un mètre de diamètre, rien qu'en entrant dans l'atmosphère il se transforme en poussière non ?