Guide du nouveau joueur

L'épaule appuyé sur l'une des poutres à l'entrée de son atelier, le jeune brigand leva les yeux de son dîner improvisé, et put ainsi apercevoir, à travers le crépuscule, trônant sur l'une des collines de Charleroi, la somptueuse villa Lafayette, en grande animation ce soir-là. Les marches menant à l'entrée étaient parcouru sans répit par les couples des plus importants personnages de la ville ; la rumeur avait même annoncé que le précédent évêque, le baron Fffootix, serait l'invité d'honneur. Pour sûr, l'accueil qui seraient réservé à tous ces notables serait somptueux et distingué. Dans la journée, on avait vu de nombreux serviteurs portant des tenues arborant les armoiries des Lafayette investir la place du marché et emporter tout ce qu'elle contenait de cher et de raffiné. Une vraie nuée de sauterelles, si on imaginait que ces sauterelles-là ne se nourrissaient que de liqueurs d'abricot, de rôtis et de pâtisseries. Oui, vraiment, ce soir-là, comme sûrement tous les soirs, on mangerait bien et en abondance chez les Lafayette.

"Dites, maître." Un adolescent apparut soudainement à coté du brigand, s'extirpant de l'atelier où flottait une odeur indéfinissable mais néanmoins nauséabonde. Il faisait rouler devant lui une roue en bois. "On vient de finir cette roue de charrette, je la mets dans l'entrepôt ou bien en partance pour le mar..."
Le jeune homme s'interrompit et ne bougea plus un muscle. Son maître venait de pivoter légèrement la tête en sa direction, et le fixait d'un oeil mauvais, glacial, où se nichait toute la méchanceté dont une âme humaine est capable. Depuis quelques temps, les ouvriers de l'atelier avaient appris à éviter de parler de la production des roues en présence du brigand, par pure instinct de survie. La semaine dernière, il avait été pris d'un accès de rage et avait détruit l'une des roues avant d'insérer l'un des rayons en bois dans la gorge d'un des apprentis. Ce soir-là, le jeune ouvrier sentait que son maître serait capable de réitérer son méfait, mais peut-être par un autre orifice...

"Euh... Je vais... la mettre là-bas. Vous inquiétez pas, maître."
L'adolescent fit demi-tour et disparut prestement dans la noirceur de la menuiserie. Le brigand, lui, retourna à la contemplation de la villa. Un rire féminin s'égara hors des jardins de la propriété, et porta jusqu'aux oreilles du bandit. Filamp baissa alors les yeux vers son dîner : un rat, qui s'était imprudemment aventuré dans l'atelier peu de temps avant. Réprimant un haut-le-coeur, il mordit à pleine dent dans ce qui était son premier repas depuis la veille.



Ca va, j'en fais pas trop dans le misérabilisme ?

C'est le jour où l'évêché reçoit les pauvres. Filamp est invité à casser la croûte à 5000 pièces d'or le repas avec môssieur l'évêque. Ca se passera dans quatre heures...

Filamp ? As tu reçu quelque chose ?

"Monsieur, tout va comme vous voulez ?"
Filamp releva la tête, et protégea instinctivement entre ses bras la patte de poulet qu'il était en train de dévorer. Son visage était d'ailleurs couvert de sauce de viande, et de sa bouche filait plusieurs liquides aux couleurs des différents alcools qu'il avait ingurgité jusque là. Comme un chien défendant son os, le brigand fixait le serviteur d'un oeil torve, comme prêt à mordre s'il esquissait un mouvement vers lui. Choqué par ce comportement révoltant, le domestique ne demanda pas son reste et se replia vers des invités aux moeurs plus correctes.

Un autre individu loqueteux, les bras chargés de pâtisseries, s'approcha à pas prudents du brigand. Quand leurs yeux se croisèrent, ils échangèrent un hochement de tête en guise de salut.
"C'est cossu, hein ?
-M'en parle pas. Rien qu'avec l'argenterie sur la table du fond, je pourrais rénover la remise de mon atelier.
-T'as été obligé de bosser dans quoi, toi ?
-Je fabrique des... roues de charrettes... Et je les... vends... Et toi ?
-J'ai du me faire... fermier... Je vends des... bretzels...
-Dur...
-Tu l'as dis. Triste époque.
-C'est sûr. Voir des bons brigands comme nous, qui aimons le travail bien fait, réduits à vendre honnêtement des trucs sur le marché... Bah, monde de merde.
-Oh, je décampe. Le grand manitou des lieux vient par là."
L'autre bandit détala rapidement, non sans chiper la seconde patte du poulet posé sur la table, et se perdit dans la foule des invités. Feignant de ne pas avoir vu le nouvel arrivant, Filamp mordit dans son morceau de viande.

"Ah, Filamp, alors, tout va bien ?" Le baron Lafayette, un sourire engageant sur le visage, se plaça face à son interlocuteur. Visiblement très à l'aise dans son tout nouveau salon, le maître des lieux voletait, un verre d'alcool à la main, d'invité en invité.
"Grmbl." répondit en mâchant le bandit.
"Je savais que cette petite fête te plairait. Je sais que les temps sont un peu difficiles pour toi, mais je voulais que tu saches que toute notre guilde et moi-même sommes là pour t'épauler en cas de besoin.
-Gblrm.
-Oui, exactement. Il faudra qu'on refasse ça bientôt ; j'ai une surprise à faire goûter aux invités. Ma femme connait une recette de couscous absolument succulente.
-Glmrb.
-Tu ne connais sans doute pas, c'est berbère ; mais très bon, même si un peu épicé. Oh, excuse-moi, je vois quelqu'un là-bas à qui je dois absolument parler. On se revoit bientôt, j'espère.
-Grblm."
L'évêque Lafayette posa une main ferme et amicale sur l'épaule du brigand, avant de se diriger vers un petit groupe de convives qui discutait. Filamp le suivit des yeux quelques instants, avant de revenir à des choses plus importantes : il bourra les poches de ses vêtements de nourriture jusqu'à la fin de la réception.



Grand merci à toi, Bob. Le tout donne en effet +1 à la réputation, avec le message suivant : "Vous avez avec plaisir accepté l'invitation de Lafayette de vous rendre à un banquet en votre honneur. On y servait une combinaison parfaite : Liqueurs et rôtis. Votre réputation a augmenté de +1." Merci donc.
J'espère que tu ne prendra pas mal le petit texte ci-dessus ; je promets de freiner sur le RP, mais là, c'était juste trop tentant.

Filamp a écrit:

Grand merci à toi, Bob. Le tout donne en effet +1 à la réputation, avec le message suivant : "Vous avez avec plaisir accepté l'invitation de Lafayette de vous rendre à un banquet en votre honneur. On y servait une combinaison parfaite : Liqueurs et rôtis. Votre réputation a augmenté de +1." Merci donc.
J'espère que tu ne prendra pas mal le petit texte ci-dessus ; je promets de freiner sur le RP, mais là, c'était juste trop tentant.

Non, c'est très bien, ça m'a fait beaucoup rire.

JP a écrit:

Comment fait-on pour augmenter son niveau dans un métier ?

Je dois devenir Aubergiste aspirant niveau 2 pour étendre mon estaminet mais je ne sais pas comment faire.

C'est fait, je suis aubergiste aspirant niveau 2. Maintenant, vaut-il mieux que je construise une auberge ou un troquet ?

JP a écrit:

JP a écrit:

Comment fait-on pour augmenter son niveau dans un métier ?

Je dois devenir Aubergiste aspirant niveau 2 pour étendre mon estaminet mais je ne sais pas comment faire.

C'est fait, je suis aubergiste aspirant niveau 2. Maintenant, vaut-il mieux que je construise une auberge ou un troquet ?

Perso, j'ai fait l'auberge et je vise le gîte pour faire des paons en sauces.

Peut-on me rappeler comment on augmente la réputation ? Je constate qu'en mon absence les grands chefs indiens sont passés à 70 ou 100 de réputation alors que j'en suis resté à 50

Tout le monde mange des couronnes funéraires et compensent la perte d'espérance de vie par des cierges votifs. Faille du j*e*u, meubon.

faut juste pas être un guignol en sorcellerie

J'ai 1 en Sorcellerie et je fais ça quand j'y pense : ça loupe une fois sur deux mais les couronnes et les cierges sont très peu chers.

Sinon acheter des titres et améliorer son logis.

bon j'ai fais un essai depuis 12 jours à saumur, je comprends maintenat à peu près les rouages.
je suis menuisier
mais je me tête pour recommencer

question: si je migre... est ce que je perds tout ce que j'ai construit à saumur?

Tu conserves tes ateliers et ta maison, avec leurs améliorations

Si tu migres viens chez nous

on poussera les murs (éventuellement en créant un VdF2) :red:

charleroi c'est ça?
ça me coûte 1000 or a priori

1000 ou 2000 ? et pas mal de points d'action si je me souviens bien.

Y a surtout 180 jour d'attente si tu veux re demenager

Il y a eu une MàJ, apparemment : pour acheter des charrettes, maintenant, faut attendre 1 jour, ou bien donner des rubis. Argh.

Il y a une nouveauté quand on clique sur une guilde : la liste des membres (avec leur localisation et poste actuel) est disponible sur l'onglet correspondant.

Sacrilège ! Un de vos transports a été attaqué. Les marchandises suivantes ont été volées : 12 Pot-au-feu pour une valeur de 9.336 or.



Comment savoir qui m'a volé ???

cf. les derniers messages des coups bas, nos spécialistes t'expliquent comment on t'a enflé

Dites les gens, comment faites-vous pour monter vos compétences jusqu'à 50 ? Je suis à 42 de Combat et il me faut plus de 12 PA pour augmenter ma valeur d'un seul point. Avec un professeur (donc joyau), ça monte à 60 PA ! Vous avez tout fait en autodidacte en augmentant de 1 en 1 ?

Filamp a écrit:

Dites les gens, comment faites-vous pour monter vos compétences jusqu'à 50 ? Je suis à 42 de Combat et il me faut plus de 12 PA pour augmenter ma valeur d'un seul point. Avec un professeur (donc joyau), ça monte à 60 PA ! Vous avez tout fait en autodidacte en augmentant de 1 en 1 ?

ben, non, en dépensant 12 PA pour 1 point à partir de 40 :heu:

les joyaux ne te font pas économiser de PA la dessus, seulement du temps avant de pouvoir recommencer.

Ok, donc en un par un, c'est parti.
Pour les joyaux, je voulais dire que je vois des joueurs avec déjà 50 dans une compétence, ce qui me laissait penser qu'ils avaient utilisé les joyaux, qui font gagner 3 ou 5 points d'un coup. Mais le coût des PA est un obstacle, effectivement.

Merci, en tout cas.