|
| Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques | |
|
+56Nabulio Mauclerc Aegnor Atli Filamp Marshall Ombre hopswitz polak Ibarrategui De Villars Kort ff Joukov6 Sarges boultan Alain-James Bob Lafayette babass chewyy Keyser Pacha Jub matteli Calimero FFFootix oaken Chazam Lord Gudule Oli le Belge bwyb Toub capitaine Fracasse Kokrane BBours Proteos Ashcabir wiwi BaronKray Pero Coveilha Imrryran Lord_Klou Boroin gwann kerloic forezjohn el_slapper vinsoliman JP viper37 DD Cat Lord Mosquito Dandolo Keyan Farlander dolgorouki Foulque Nerra Hildoceras 60 participants | |
Auteur | Message |
---|
Mosquito
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Lun 3 Nov 2008 - 8:19 | |
| - BBours a écrit:
- Le problème des OGM, c'est pas de savoir si yabon ou pas... dans un premier temps. (enfin si je m'expliquerais).
Le premier problème c'est l'OGM dans une économie capitaliste, où l'on sait pertinemment que les tests n'ont pas été poussés à fond et sur le long terme... Parce que faut que ce soit rentable vite et jetable encore plus vite si on trouve mieux. L'économie libérale ne tolère pas le principe de précaution minimum... Ensuite, y a évidemment le problème relevé plus haut, qui fait que le paysan est obligé de se refournir d'une année sur l'autre chez les mêmes pour éviter les emmerdes (on sait évidemment pas tout ce que la firme a flanqué comme petites merdes dans les modifs génétiques.
Désaccord total et absolu. - 1 : comme déjà dit, le problème de l'OGM dans l'économie capitaliste, c'est que les découvertes sont privatisées, et que les semences relèvent de brevets exclusifs, ce qui paradoxalement, fragilise le secteur agricole, le met sous dépendance et risque de mettre en péril les capacités vivrières de régions entières... Et celà est le SEUL problème de l'OGM capitaliste. L'unique et le seul. (un sacré problème, mais c'est le seul). Parce que : - 2 : La course à la productivité, les planifications agricoles, et les diverses catastrophes humaines que nous devons au système communiste me permet de mettre en doute ton raisonnement. Effectivement, l'histoire nous a prouvé le contraire: un système qui nie la personne en tant qu'individu au bénéfice, soit disant, de la collectivité, s'emmerde encore moins du principe de précaution... Dans le système capitaliste, au moins, le producteur peut se prendre un procès au cul... Dans le système communiste, hein... enfin, je me comprends... |
| | | el_slapper
Age : 48 Localisation : Dans un Q400, entre Paris et Montpellier
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Lun 3 Nov 2008 - 10:06 | |
| D'accord avec Mos. Enfin, pour les soucis hors nocivité du bouzin..... |
| | | Chazam
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Lun 3 Nov 2008 - 11:42 | |
| - oaken a écrit:
- REACH, c'est pas le truc où finalement par un tour de passe-passe le nombre de produits concernés par les contrôles a été drastiquement réduit ?
J'avais lu un truc comme ça à l'époque, peut être même sur para En cours de route, le nombre de produits concernés a été divisé par trois il me semble. Il en reste tout de même environ 30000 à évaluer/réévaluer, ce qui est sans comparaison possible avec l'état de la chose sans REACH. - Toub a écrit:
- Les industriels de l'agro-alimentaire (qui sont schématiquement les mêmes que le pharmaceutique)
Ah bon? Tu veux dire que certains industriels de la chimie (produits phytosanitaires utilisés en agriculture) et de la pharmacie sont grosso modo les mêmes non? Parce que je ne vois pas bien le lien entre Nestlé, Unilevers, Danone... et BASF, Aventis, Roche... Certes ils ont des activités qui se recoupent, mais si les uns prétendent faire de la chimie ou de la santé, ils sont très loin d'avoir l'expertise des autres, qui eux ne touchent pas à l'agro-alimentaire pur... non? Sinon, pour rester sur les OGM, il y a trois problèmes potentiels : un économique, un autre environnemental (santé des écosystèmes), et un dernier sanitaire (santé humaine). L'ordre de ces problèmes dépend entièrement de l'OGM considéré... edtit : merci pour les complément d'info Toub. :)
Dernière édition par Chazam le Lun 3 Nov 2008 - 16:21, édité 1 fois |
| | | Toub
Age : 60 Localisation : méchoui sur Loire
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Lun 3 Nov 2008 - 12:34 | |
| - Chazam a écrit:
- Ah bon? Tu veux dire que certains industriels de la chimie (produits phytosanitaires utilisés en agriculture) et de la pharmacie sont grosso modo les mêmes non?
Parce que je ne vois pas bien le lien entre Nestlé, Unilevers, Danone... et BASF, Aventis, Roche... Pour les semenciers le lien est clair : Les trois premiers groupes mondiaux sont Pioneer Hi Bred (Dupont de Nemours), Monsanto (Pharmacia UpJohn) et Syngenta (Astra Zeneca / Novartis) _________________ Free your mind ... your ass will follow
|
| | | Proteos
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Lun 3 Nov 2008 - 22:22 | |
| - Tamerlan a écrit:
- Proteos, je comprend pas trop.
Il y a principalement, pour schématiser, 2 cas pour prendre une décision. edit: évidemment en rapport avec un sujet scientifique ou technique... Le premier cas est le cas où la science apporte des réponses "définitives", où on estime qu'il y a des preuves scientifiques dans un sens ou dans l'autre. Dasn ce cas, on mesure les avantages et les inconvénients, et on prend la meilleure décision disponible en fonction de ces avantages et inconvénients. On peut donc tout à fait autoriser des activités ayant une nocivité certaine: la circulation automobile, la pratique du sport et ... la vente de pesticides par exemple. L'autre cas est celui où il n'y a pas de certitudes scientifiques (et qu'on n'en attend pas dans un futur proche), sachant qu'il y a aussi des cas où la science ne donnera jamais de réponse sauf à essayer. Ce cas est celui de l'application du principe de précaution, où on va se référer à des hypothèses. Bref, dans ce cas exiger une preuve est une vaste fumisterie, puisqu'on s'est accordé au départ sur l'impossibilité au moins temporaire d'en apporter. Cela n'empêche pas de prendre des décisions, mais on va simplement se référer aux hypothèses et à l'état présent des connaissances sur le sujet. Et là encore, il faut comparer avantages et inconvénients tels qu'on les voit... - Tamerlan a écrit:
- Euh ? A quoi tu penses comme dommage raisonnable au niveau des OGM ? Si ca a un impact negatif sur la sante, comment-est-ce que ca peut etre considerer comme "raisonnable" (en France en tout cas, dans les pays ou on meurt de faim, je comprendrais la problematique, moins en Europe) ?
On voit ici un problème du principe de précaution, celui qui entraîne une escalade des scénarios noirs à un point tel qu'on passe pour un illuminé ou un naïf si on pense à des dommages restreints. Ce n'est pas parce qu'il y a un impact sur la santé que le bilan total sera négatif. Dans le cas du maïs Bt, un des buts est tout de même de réduire l'usage des pesticides, puisque la plante en produit (contre certains ravageurs seulement). Il se trouve tout de même que les pesticides ont des effets nocifs bien connus sur la santé de ceux qui les utilisent, les agriculteurs. L'impact nocif sur la santé humaine du maïs Bt (qui d'ailleurs n'est pas proposé pour l'alimentation humaine) n'a pas pu être mis en évidence jusqu'à présent. Il se peut qu'il en existe un, mais il se peut aussi qu'il réduise le risque total tout en ayant un impact négatif sur la santé, mais moins que ce qui est utilisé actuellement. On me répondra sans doute que ces études sont manipulées. Mais enfin, ce sont plus ou moins les mêmes sociétés qui produisent les uns et les autres. Et d'ailleurs le MON810 n'est pas une nouveauté, puisqu'il est commercialisé depuis 10 ans. Je doute quand même que les fabricants aient plus et mieux pipoté les études sur le Bt que celles sur les pesticides... D'ailleurs, remarquons que les pesticides ne soignent personne mais tuent très probablement des gens. Et pourtant, ils sont utilisés. Tout simplement parce qu'en augmentant la productivité des champs, cela permet de dégager des ressources pour d'autre choses et cela fait baisser la mortalité car les gens mènent des activités plus "saines".
Dernière édition par Proteos le Lun 3 Nov 2008 - 23:33, édité 1 fois |
| | | Proteos
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Lun 3 Nov 2008 - 22:55 | |
| - Toub a écrit:
- Et encore peut on imaginer que pour les médicaments il y ait un bénéfice à attendre pour la population.
Ce qui suppose donc de peser avantages et inconvénients. Voici encore un problème du principe de précaution, celui qui veut que l'élaboration des scénarios étudiés (et donc des hypothèses prises en compte) dépendent avant tout de l'imagination de ceux qui y participent (à l'élaboration des scénarios). J'admets aussi volontiers que ce travers frappe aussi les domaines où il y a des certitudes, puisqu'on ne peut envisager que ce qu'on se sera représenté au préalable. - Toub a écrit:
- - le bénéfice sur la population est bien moins perceptible
Il y a plusieurs façon de voir cet argument: il ne vaut pas la peine de courir un risque pour un gain diffus ou pour un groupe concentré de gens dont tout le monde se fout. Et l'autre selon lequel on n'aurait jamais eu l'occasion d'observer un quelconque gain des maïs OGMs (en l'occurence du Bt). À ceci je répondrai que la seule personne à s'être fait pincer à utiliser du Bt cette année l'a fait selon ses propres dires pour éviter d'avoir à asperger son champ par hélicoptère. On peut aussi trouver ce genre de choses (à l'origine je l'avais lu dans le journal Sud-Ouest mais j'ai été incapable de le retrouver dans les archives du site web). - Toub a écrit:
- Donc oui, en effet, on devrait être beaucoup plus rigoureux, au préalable, sur la démonstration d'un risque voisin de zéro.
Démonstration dont, au départ, les acteurs se sont mis d'accord pour considérer qu'elle était hors de portée... Pour finir, je mets en lien un texte qui dresse un réquisitoire argumenté contre la décision française. Avant qu'on ne me dise que ce type sort de nulle part, voici sa page sur le site de l'institution pour laquelle il travaille, ainsi exemple de bouquin auquel il a participé (et dont j'ai lu des extraits). |
| | | Dandolo
Age : 53 Localisation : Paris en mi ostau gascon
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 13 Nov 2008 - 11:01 | |
| - Citation :
- le 13/11/2008 08:38 | Th. J.
Le retour réjouissant de la loutre dans les Pyrénées Sa présence est un bio-indicateur de la qualité de l'eau et du bon état des cours d'eau.
Comme l'ours, l'aigle ou le loup, c'est un superprédateur situé en haut de la chaîne alimentaire. C'est-à-dire qu'il n'a pas de prédateur dans la nature, à part l'homme. Les deux derniers spécimens retrouvés morts ont d'ailleurs été victimes d'un accident… de la route. Comme « Franska ». La loutre est de retour dans les rivières pyrénéennes et même les pêcheurs s'accordent à dire que c'est plutôt une bonne nouvelle.
La peau de loutre
« La loutre, on est satisfait de la voir, même si c'est un prédateur pour nos poissons. Sa présence reflète la qualité de l'eau de nos rivières pour laquelle nous œuvrons », estime Jacques Ducos, président de la fédération de pêche des Hautes-Pyrénées. Une loutre avale 1,500 kg de truites par jour, sur un territoire d'environ 15 km linéaire. Autant dire que l'impact sur la pêche est quasiment nul. « La loutre est une espèce à forte valeur patrimoniale. C'est la sentinelle vigilante de l'état du milieu de la rivière avec le côté fascinant du superprédateur », explique Philippe Llanès, responsable du réseau loutre pour le Parc national des Pyrénées (PNP). « C'est un bio-indicateur de la qualité de l'eau et du bon état de la rivière car elle occupe le lit, la rive, la berge et a besoin d'un habitat bien conservé pour se développer », poursuit Philippe Llanès.
Il y a 100 ans, la mauvaise qualité de l'eau et, surtout, la chasse effrénée de l'animal - à l'époque, une peau de loutre valait un salaire d'ouvrier - avait abouti à sa disparition, un peu partout en France. Animal protégé depuis les années « 70 », dès la fin des années « 90 », elle revient timidement dans les Pyrénées. Puis, depuis 2003-2004, on constate l'installation de loutres dans l'ensemble des vallées pyrénéennes et de la zone du PNP. La vallée des Gaves est le berceau du retour de la loutre dans les Pyrénées avec une première colonisation dans le Val d'Azun. « Sur cette zone, on relève actuellement une régression et on ne sait pas pourquoi », confie Philippe Llanès.
Les indices relevés çà et là ne permettent pas d'avoir une idée précise du nombre de loutres dans les vallées pyrénéennes. « On n'est pas dans une surpopulation… Dans les vallées des Gaves et en vallée d'Aure, on a trouvé des indices de présence de la loutre à 1.800 m d'altitude, à La Prade, au Pont-d'Espagne, à la Neste de Couplan, ce qui est plutôt assez rare. On a une population installée en montagne qui se reproduit. On observe la progression de cette colonisation, maintenant, on est dans l'attente de la pérennisation de cette installation », explique Philippe Llanès.
Philippe Llanès suit l'animal à la loupe.
Étude. Le Sherlock Holmes de la loutre
Philippe Llanès suit la loutre à la loupe entre Lourdes et Pierrefite-Nestalas, sa zone d'étude de cet animal secret, difficile à débusquer. C'est le Sherlock Holmes de la loutre. Ce côté détective de son métier lui plaît. « La loutre est un animal que l'on voit rarement dans la nature. à partir de quatre épreintes (crottes), il faut reconstituer son quotidien, son territoire. Le musc déposé sur les crottes, c'est la carte d'identité de l'individu. »
Philippe Llanès réalise un travail d'éthologie. Il s'agit de déterminer la présence de l'animal, sa manière d'occuper la rivière. Il traque les moindres indices de présence de la loutre. Et ainsi il renvoie des informations auprès des pêcheurs, des riverains, des aménageurs. « Nous essayons d'encadrer au mieux le retour de la loutre dans les vallées pyrénéennes ». Philippe Llanès n'est pas seulement fasciné par l'aspect superprédateur de ce formidable nageur.
« J'adore le côté joueur de la loutre. On a tous en mémoire des images de loutres descendant des toboggans dans les rivières. Et puis, il y a la beauté de cet animal éminemment sympathique, à ne pas confondre avec un vison ou un putois ». Une passion qu'il fait partager lors de sorties grand public sur la piste de la loutre. |
| | | BBours
Age : 71 Localisation : Breizh
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 13 Nov 2008 - 11:53 | |
| Faudrait virer les loutres : je pense que les ours aiment bien ce genre de bestiole... |
| | | Hildoceras Moderatio in omnibus
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 13 Nov 2008 - 13:15 | |
| ça bouffe des poissons et des batraciens il y a nettement moins d'entreprises piscicoles dans ce coin que d'éleveurs de moutons. par ailleurs je me sens capable de chasser une loutre à coup de pieds au train alors que j'émets quelques doutes à botter le cul d'un ursidé qui viendrait à croiser mon chemin. _________________ sed quis custodiat ipsos custodes ?
|
| | | Dandolo
Age : 53 Localisation : Paris en mi ostau gascon
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 13 Nov 2008 - 13:50 | |
| L'animal n'est pas "urbanisé" également, d'où le fait que la colonisation vienne des populations de montagne. Il y a peu de risque qu'il se gave (local joke inside) des "lâchés" en plaine et énerve les associations de pêcheurs qui les font.^^ |
| | | Dandolo
Age : 53 Localisation : Paris en mi ostau gascon
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Mar 25 Nov 2008 - 14:58 | |
| - Citation :
- Ajoie: découverte d'un crocodile vieux de 150 millions d'années
Les paléontologues ont fait une découverte exceptionnelle lors de fouilles sur le tracé de l'autoroute A16, près de Courtedoux (JU). Le squelette d'un crocodile marin qui a vécu il y a 150 millions d'années, le Metriorhynchus, a été mis au jour, une première en Suisse.
Les ossements, pris dans sa gangue, ont été exhumés à l'aide d'un camion-grue. Si ce reptile pesait quelque 300 kilogrammes de son vivant, c'est un bloc de trois tonnes que les scientifiques ont dû extraire pour ne pas endommager les os de l'animal.
Doté de pattes-nageoires ainsi que d'une longue queue courbée à l'extrémité, ce crocodile carnivore de haute mer devait revenir sur la plage pour y déposer ses oeufs à la manière des tortues marines. L'Ajoie était il y a 150 millions d'années une région bordée d'une mer chaude à 25 degrés.
Des Metriorhynchus ont déjà été découverts en Angleterre et en France. L'animal préhistorique, qui vivait avec les dinosaures du jurassique, ne marchait pas.
Le sous-sol de l'Ajoie est surtout célèbre pour les milliers de traces de dinosaures qui ont été découvertes le long du tracé de la Transjurane. Dans les airs et dans les eaux, cette région située à l'ouest de Porrentruy abritait des ptérosaures, des crocodiles et des poissons dont on a retrouvé les fossiles. (ats / 24 novembre 2008 19:20) http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20081124192052377172194810700_brf060.xml
A l'époque, Crocodile Foulky les chassait à mains nues. |
| | | Hildoceras Moderatio in omnibus
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Mar 25 Nov 2008 - 15:46 | |
| pour info, à l'époque dans cette région du Jura, il y avait une mer peu profonde (en bordure de la Téthys dont il ne reste aujourd'hui que la Méditerranée, la Mer Noire ou la Caspienne) parsemée d'archipels. Ces archipels étaient coraliens, le climat étant chaud (genre les Bahamas) La vie d'ammonite n'était pas facile :red: même si les hildoceras avaient disparu depuis longtemps _________________ sed quis custodiat ipsos custodes ?
|
| | | Dandolo
Age : 53 Localisation : Paris en mi ostau gascon
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Mar 25 Nov 2008 - 15:51 | |
| J'ai toujours dit que la Suisse était une république banannière. :red: |
| | | Dandolo
Age : 53 Localisation : Paris en mi ostau gascon
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 4 Déc 2008 - 8:33 | |
| - Citation :
- HIGHLIGHTS
The global trucks market grew by 2.8% in 2007 to reach a value of $546.7 billion.
In 2012, the market is forecast to have a value of $816.4 billion, an increase of 49.3% since 2007.
The market grew by 3% in 2007 to reach a volume of 19.9 million units.
In 2012, the market is forecast to have a volume of 27.6 million units, an increase of 38.5% since 2007.
Sales of light commercial vehicles account for 42.6% of the market's value.
Americas region is the largest truck market in the world, accounting for 50.1% of the market's value.
DaimlerChrysler is the leading company in the market, holding 12.8% share of the volume.
Peut-être pas spécialement le bon endroit mais je vous refile les chiffres clés sur ce que je viens de recevoir. +38,5 % d'ici 2012 ! La moitié du marché mondial aux Amériques... Qui a dit que le ferroutage avait un avenir de l'autre côté de l'Atlantique ? |
| | | Dandolo
Age : 53 Localisation : Paris en mi ostau gascon
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Ven 5 Déc 2008 - 11:28 | |
| - Citation :
- le 05/12/2008 09:09 | Jean-Pierre Bédéï
Ours : le Manifeste des Pyrénéens
Val d'Aran. Pyrénéens espagnols et français se donnent rendez-vous demain, à Les.
Samedi matin, en bus et par covoiturage, une forte délégation d'Ariégeois rejoindra le Val d'Aran. Comme d'autres Pyrénéens du versant nord de la chaîne, ils ont rendez-vous avec élus, éleveurs, associations aranaises qui, à 10 heures, organisent une plate-forme de travail. Elle sera suivie d'une manifestation dans les rues du village de Les.
Initiateur de cette rencontre transpyrénéenne : le syndic d'Aran (gouverneur), député au parlement de Catalogne, Francès Boya. Le 1er novembre dernier, à Lerida, Francès Boya a alerté la presse espagnole sur une affaire qu'elle a amplement relayée à l'échelle de la péninsule ibérique : « l'affaire du chasseur de Les blessé par un ours ». Un peu plus tard, le député aranais portera cet ancien problème « de la réintroduction des ours à la française » à la tribune de Barcelone.
Il y a dénoncé « la chronologie des faits et de la prise de décision du programme Life, tissées de maladresses et de visions simplistes de la complexité ; décision qui a mésestimé la réalité de toutes les Pyrénées pour satisfaire une opération politico-médiatique sans précédent. » Il parle de « l'ours, devenu aujourd'hui, une icône de l'incompréhension » et évoque une situation « injuste pour les Pyrénées et pour l'ours slovène ». Poursuivant : « la réalité montre qu'avec ce programme de réintroduction, c'est condamner l'ours à une situation de conflit permanent avec les communautés de montagne. » Il conclut : « Assez, des visions irréelles de Pyrénées de fin de semaine… Il est l'heure d'être juste avec les Pyrénées et honnêtes avec les ours ; d'être cohérent avec la vérité ».
Francès Boya continue là, le combat engagé par son prédécesseur, le syndic Carlos Barera qui, en 2006, s'était opposé aux « introductions d'ours à la française » et avait interpellé le gouvernement français. Les Aranais ont travaillé avec les représentants français de l'Association de développement de l'identité des Pyrénées (ADIP), dont les Ariégeois de l'ASPAP. Ces réunions transfrontalières ont abouti à un manifeste que Pyrénéens espagnols et français sont invités à signer, samedi matin, à Les. Un manifeste pour défendre « la culture pastorale qui a créé les pâturages et les paysages » et mise sur « un XXIe siècle qui relance les races autochtones, les produits de la montagne et les savoir-faire, ainsi que l'entretien des forêts ». Le développement durable est aussi cheval de bataille de l'autre côté des Pyrénées.
Le texte envoyé à l'UE et à trois gouvernements
Le manifeste que les Pyrénéens des deux versants de la chaîne sont invités à signer, samedi, à Les sera ensuite adressé aux autorités de l'Union Européenne, de l'État espagnol, de l'État Français, de la Généralité de Catalogne, du gouvernement d'Andorre.
Il demande, premièrement : « que les administrations publiques utilisent les ressources publiques pour mettre en œuvre des projets garantissant la présence des éleveurs et des activités traditionnelles dans nos montagnes ».
Deuxièmement : qu'à l'avenir, les principes de la biodiversité soient abordés dans une perspective globale de la réalité de nos montagnes, en tenant compte des facteurs environnementaux, sociaux et économiques, afin d'assurer un développement durable sous tous ses aspects et pas uniquement sous l'angle d'espèces emblématiques ».
Troisièmement : « qu'au lieu des groupes de travail spécialisés « ours et loups », soit créé un groupe qui envisage comme une totalité le problème de la conversion de nos montagnes ».
Quatrièmement : « compte tenu de l'échec social du programme Life, que les administrations responsables recréent dans nos montagnes les conditions qui prévalaient avant le début des opérations initiées en 1996, afin que soient écartés les effets négatifs qui pèsent actuellement sur nos économies ».
* Lire l'intégralité du discours de Francès Boya et le texte du manifeste sur www.ladepeche.com
* Bus pour le Val d'Aran. L'ASPAP affrète un bus pour Les. Départ demain à 6h30 d'Ax-les-Thermes, arrêts à Foix, à 7h, à St-Girons, à 8h. 12€. Résa Couserans: 0561049791; Haute Ariège : 0561056940.
Le silence de Kosciusko-Morizet
Silence, on observe ! C'est la politique que suit actuellement Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Écologie, sur la question de l'ours. Pas question pour elle de monter en première ligne pour l'instant. « Elle délègue, explique-t-on dans son entourage. Une des fortes revendications des acteurs locaux, c'était de se réapproprier le sujet, C'est pour cela que nous avons mis en place le groupe ours. Nathalie Kosciusko-Morizet ne veut intervenir que si cela s'avère nécessaire, mais elle reste attentive à la situation. »
La secrétaire d'État n'a pas l'intention de participer à la réunion du groupe ours le 18 décembre. « Nous verrons comment cela se passe, affirme-t-on à son cabinet. La secrétaire d'État interviendra ensuite si les choses se gâtent. Notre objectif est d 'amener à la table des discussions ceux qui n'en sont pas. » Dans ce contexte flou, Kosciusko-Morizet n'entend pas se prononcer sur l'opportunité de nouveaux lâchers d'ours en 2009. « C'est encore trop tôt », déclare-t-on dans son entourage. http://www.ladepeche.fr/article/2008/12/05/503945-Ours-le-Manifeste-des-Pyreneens.html Visions irréelles de fin de semaine... J'adore ! |
| | | Dandolo
Age : 53 Localisation : Paris en mi ostau gascon
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Mer 10 Déc 2008 - 9:04 | |
| - Citation :
- 10/12/2008
L’hydrogène sans avenir pour l’automobile
Un rapport sur le véhicule du futur, commandité par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, conclut que l’hydrogène n’est pas une source d’énergie réaliste pour l’automobile. Il préconise d’investir en priorité sur la technologie hybride rechargeable.
Le magazine Le Point a publié en exclusivité le rapport de Jean Syrota, expert en énergie, sur le véhicule du futur. Rendu le 28 septembre dernier au secrétaire d’Etat à la prospective, ce rapport évalue les perspectives des différentes technologies de propulsion possibles et propose une liste de recommandations de politique publique pour préparer l’avenir du secteur automobile. L’objectif ultime étant de déterminer les voies les plus efficaces pour réduire les émissions de CO2 des véhicules. Concernant les différentes technologies, les conclusions du rapport déjugent totalement les orientations prises par certains industriels et l’Union européenne. En effet, alors que la Commission européenne et les industriels du secteur s’apprêtent à investir chacun 470 millions d’euros dans la recherche sur les piles à combustible et l’hydrogène (pas uniquement destinée à l‘automobile toutefois), ce rapport note que l’hydrogène "n’a vraisemblablement pas d’avenir comme source d’énergie des automobiles". "L’hydrogène bénéficie actuellement d’un engouement médiatique qui ne repose sur aucune perspective réaliste d’avenir : dans le cas d’une utilisation avec pile à combustible – seul mode raisonnablement envisageable – et compte tenu de l’électricité nécessaire pour obtenir l’hydrogène, lequel sera transformé en électricité par la pile à combustible –, le bilan énergétique sur toute la chaîne n’apparaît guère convaincant", explique-t-il. En outre, "l’utilisation "grand public" de l’hydrogène soulèverait des problèmes de sécurité insurmontables". Enfin la fabrication de piles à combustible utilisera toujours des matériaux nobles, rares et donc coûteux, "venant inévitablement grever des perspectives économiques sans doute peu favorables". Le rapport condamne de la même manière le GNV dont les avantages selon lui ne suffisent pas à compenser ses handicaps dans le cadre d’un développement en masse : "le stockage de gaz à haute pression dans le véhicule pose des problèmes de sécurité et il faudrait créer des infrastructures coûteuses pour alimenter les véhicules". L’hybride rechargeable, le meilleur compromis D’après les études réalisées, le véhicule hybride rechargeable "a toutes les chances d’être le véhicule d’avenir". Ce véhicule principalement électrique qui comporte un petit moteur thermique pour relayer le moteur électrique en cas de besoin, cumule les avantages des moteurs thermiques (autonomie, performance sur route) et de l’électricité (non polluant, peu bruyant) sans en avoir les inconvénients majeurs. En effet, contrairement au véhicule tout électrique, le véhicule hybride rechargeable ne nécessite pas une infrastructure d’alimentation électrique dense pour prendre progressivement une part de marché ; d’ores et déjà, de nombreux emplacements de parking privés disposent d’un raccordement électrique. Et en cas de besoin, il peut passer au mode thermique. Cette technologie présente alors un intérêt tout particulier si le carburant utilisé par le moteur thermique est à faible émissions (biocarburant de 2nde génération), souligne le rapport. Encore un gros potentiel sur les moteurs thermiques Le rapport note par ailleurs que la consommation des véhicules actuels peut encore être "facilement" réduite de 30 à 40%. Et ce, en travaillant d’une part sur la réduction des performances dynamiques du véhicule (un potentiel de 15% de réduction de la consommation) et d’autre part sur les composants et les équipements du véhicule (voir tableau). Enfin, l’intégration de dispositifs d’aide à la conduite pourrait favoriser l’adoption d’une conduite économe en carburant et engendrer une baisse de 20% de la consommation des véhicules. Aussi, en conclusion, le rapport préconise au gouvernement de donner la priorité (dans le cadre des financements, NDLR) à l’amélioration des véhicules thermiques et à l’introduction de l’électricité (en premier lieu par l’hybride rechargeable). Il recommande en parallèle de supprimer l’intervention publique dans les "domaines sans grand avenir" : air comprimé, hydrogène, gaz naturel… Une batterie de mesures complémentaires Enfin, le rapport dresse une liste de recommandations visant à diminuer la consommation des véhicules et leurs émissions directes et indirectes. Certaines doivent être à dimension européenne : harmonisation des vitesses limites sur autoroute à 130 km/heure*, obligation d’ici trois ans de doter les véhicules neufs d’un dispositif "stop & start", modification des cycles d’homologation actuels pour qu’ils intègrent les consommations dues à l’utilisation des auxiliaires (chauffage, climatisation, dégivrage des vitres…) et rendre les équipements d’aide à la conduite obligatoires ou encourager leur achat par une détaxation de ces produits. En France, le rapport recommande l’annualisation du malus à l’ensemble des véhicules en circulation et l’utilisation des recettes du malus pour financer une aide à l’achat pour les ménages à faible revenu. Il recommande encore la transformation de la TIPP en "taxe carbone" applicable à toutes les sources d’énergie utilisées par les véhicules et en proportion des émissions de CO2 engendrées par chaque véhicule. Emilie Binois (*) : Pour Jean Syrota, la perspective de limitation généralisée des vitesses inciterait les constructeurs à concevoir des véhicules aux performances moins élevées, donc moins puissants, et à obtenir des gains de consommation à tous les régimes et à toutes les vitesses, y compris en circulation urbaine. Lire le rapport de Jean Syrota publié par Le Point - Code:
-
Réduction potentielle des consommations du réservoir à la roue - Gain potentiel moyen Allègement (nouveaux matériaux) 7% Aérodynamisme 4% Pneumatiques à faible résistance au roulement 3% Système de contrôle de la pression des pneus 3% Système de climatisation 5% Direction assistée électrique (par rapport à la direction assistée hydraulique) 2% Pompe électro-hydraulique pour boîte de vitesses 2% Transmission automatisée 4 à 6% Eclairage avec diodes électroluminescentes (LED) 3% Autres (gestion thermique optimisée, sécurité…) 5% Indicateur de passage de vitesse 2% Système de navigation paramétré éco-conduite 5% Régulateur de vitesse adaptatif 3% Les gains indiqués sont non cumulatifs et les pourcentages ne doivent pas être additionnés |
| | | Hildoceras Moderatio in omnibus
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Mer 10 Déc 2008 - 9:39 | |
| c'est bien beau le véhicule hybride ou tout électrique, mais ce n'est intéressant que si on peut le recharger facilement... Mon véhicule dort dehors et pour ceux qui habitent en HLM je les vois mal descendre un fil électrique de chez eux pour recharger la voiture prendant la nuit... _________________ sed quis custodiat ipsos custodes ?
|
| | | forezjohn
Age : 43 Localisation : Expert-comptable city
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Mer 10 Déc 2008 - 10:42 | |
| - Hildoceras a écrit:
- c'est bien beau le véhicule hybride ou tout électrique, mais ce n'est intéressant que si on peut le recharger facilement... Mon véhicule dort dehors et pour ceux qui habitent en HLM je les vois mal descendre un fil électrique de chez eux pour recharger la voiture prendant la nuit...
1/l'hybride se recharge en récupérant l'énergie "dépensé"(freinage, rétrogradation de vitesse...) ou sur l'alternateur du thermique en vitesse de croisière. Pour le véhicule tout électrique il y aura probablement de nouvelle infrastructure à mettre en place un peu comme les stations essences... |
| | | Hildoceras Moderatio in omnibus
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 11 Déc 2008 - 7:10 | |
| on passe cinq à dix minutes dans une station essence. Alors à moins de batteries standard échangeables, je vois pas trop comment ça peut se recharger. _________________ sed quis custodiat ipsos custodes ?
|
| | | forezjohn
Age : 43 Localisation : Expert-comptable city
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 11 Déc 2008 - 10:59 | |
| - Hildoceras a écrit:
- on passe cinq à dix minutes dans une station essence. Alors à moins de batteries standard échangeables, je vois pas trop comment ça peut se recharger.
Ben on n'est pas obligé de reprendre le modèle de la station essence au micropoil près. Par exemple on pourrait envisager des espèces de parking dans lesquels on laisserait sa voiture le temps qu'elle recharge... |
| | | FFFootix
Age : 46 Localisation : Parc OL
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 11 Déc 2008 - 12:48 | |
| un garage quoi |
| | | forezjohn
Age : 43 Localisation : Expert-comptable city
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 11 Déc 2008 - 13:11 | |
| - FFFootix a écrit:
- un garage quoi
ça pourrait se faire en journée quand on est sur son lieu de travail par exemple, un peu d'imagination que diable. |
| | | Proteos
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 11 Déc 2008 - 13:50 | |
| - Forezjohn a écrit:
- ça pourrait se faire en journée quand on est sur son lieu de travail par exemple, un peu d'imagination que diable.
Quand je regarde la surpopulation générale sur les parkings des entreprises, je me dis que c'est pas très praticable non plus. :red: D'ailleurs, je pense que c'est fait exprès, pour que les premiers qui arrivent trouvent une place et pas les 'retardataires'. C'est comme avec toutes les nouveautés qui demandent des infrastructures nouvelles, il y a un problème au départ pour installer ces infrastructures... Mais cela dit des entreprises comme EDF ou la poste peuvent bénéficier de genre d'évolutions assez rapidement. Les véhicules ne vont pas forcément très loin, n'ont pas besoin d'une vitesse de pointe exceptionnelle. |
| | | Mosquito
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 11 Déc 2008 - 14:03 | |
| Putain, moi, quand j'entends "voiture électrique" ou "voiture hybride", je vois des centrales à charbon polluantes, et nucléaires Tchernobiliennes...
Et puis je vois aussi des coupures d'électricité à foison...
C'est grave, docteur? |
| | | Hildoceras Moderatio in omnibus
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques Jeu 11 Déc 2008 - 14:22 | |
| pour les centrales à charbon c'est quasi sur que non, on n'a plus de charbon :D Maintenant, quelques centrales nucléaires d eplus, là je dis pas :red: _________________ sed quis custodiat ipsos custodes ?
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques | |
| |
| | | | Nouvelles biologiques, géologiques et écologiques | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |