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 L'économie expliquée aux fous

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 16:14

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Oli le Belge

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 16:18

forezjohn a écrit:
bon, c'est copié directement de wikipédia : l'article complet :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_consommateur

Il manque du contexte ou des exemple
tiens recherche google, avec ppt bien plus explicite :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CEAQFjAB&url=http%3A%2F%2Fhp.gredeg.cnrs.fr%2Fnesta%2Fsciencepo_micro%2FS%25C3%25A9ance%25205.ppt&ei=HqmaT6jLEMTe8AO-yeieDw&usg=AFQjCNG0wtah7C6aoui66lvGaYFKa3VOEQ

non mais c'est moi qui ait copié l'extrait de wiki, pour qu'on parle tous de la même chose L'économie expliquée aux fous - Page 2 749155
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forezjohn

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 16:24

Ben oui mais le wiki n'est pas très précis : par exemple j'ai découvert en lisant le ppt que x et y sont la quantité consommée respectivement de chaque bien.

Pour le taux de substitution, je pense que c'est le même, c'est bêtement quantité de produit x que tu peux acheter avec un produit y...
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Sarges





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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 16:33

Keyser Pacha a écrit:

En plus il y a des mesures pour inciter les propriétaires à créer des appartements à bas loyer, après, je ne sais pas si elles sont si intéressantes (abattement fiscaux) par rapport aux gains apportés par des loyers plus élevés.

non justement, elles sont completement inefficaces sauf a construire les HLM la, ou ils ne sont pas necessaires.
D'ou le probleme des lois style sellier et consort, elles ne permettent pas de construire du logement social la ou il est necessaire car ca couterait trop cher a l'etat.
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Oli le Belge

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 16:34

forezjohn a écrit:
Ben oui mais le wiki n'est pas très précis : par exemple j'ai découvert en lisant le ppt que x et y sont la quantité consommée respectivement de chaque bien.

Pour le taux de substitution, je pense que c'est le même, c'est bêtement quantité de produit x que tu peux acheter avec un produit y...

C'est un peu le truc chiant en économie, c'est que les économistes ne savent pas écrire... L'économie expliquée aux fous - Page 2 749155
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forezjohn

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 16:40

Oli le Belge a écrit:
forezjohn a écrit:
Ben oui mais le wiki n'est pas très précis : par exemple j'ai découvert en lisant le ppt que x et y sont la quantité consommée respectivement de chaque bien.

Pour le taux de substitution, je pense que c'est le même, c'est bêtement quantité de produit x que tu peux acheter avec un produit y...

C'est un peu le truc chiant en économie, c'est que les économistes ne savent pas écrire... L'économie expliquée aux fous - Page 2 749155

Disons que les matheux, parlent mathématiques, pas français.
La plupart des corporations aiment faire le tri avec les "extérieurs" à coup de jargon, et d'énoncés abscons.

Mais franchement le document que je met en lien, explique pas à pas et montre le cheminement intellectuel


Dernière édition par forezjohn le Ven 27 Avr 2012, 16:45, édité 1 fois
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Keyser Pacha

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 16:44

Sarges a écrit:
Keyser Pacha a écrit:

En plus il y a des mesures pour inciter les propriétaires à créer des appartements à bas loyer, après, je ne sais pas si elles sont si intéressantes (abattement fiscaux) par rapport aux gains apportés par des loyers plus élevés.

non justement, elles sont completement inefficaces sauf a construire les HLM la, ou ils ne sont pas necessaires.
D'ou le probleme des lois style sellier et consort, elles ne permettent pas de construire du logement social la ou il est necessaire car ca couterait trop cher a l'etat.

C'est ce que j'avais cru comprendre quand j'en ai entendu parler.

En gros, c'est intéressant dans un quartier ou de toute façon les loyers sont pas bcp plus élevées et si ton investissement n'est pas trop lourd, ça n'a pas de sens dans des quartiers ou le prix du m² vole et ou tu peux espérer(/doit compter sur) de gros loyers, alors que c'est précisément pour implanter des loyers modérés dans ces quartiers que la mesure existe...

scratch
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gwann
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 17:03

forezjohn a écrit:
Disons que les matheux, parlent mathématiques, pas français.
La plupart des corporations aiment faire le tri avec les "extérieurs" à coup de jargon, et d'énoncés abscons.
Pour la plupart des corporations je ne sais pas, mais en math, tout découle de la définition. C'est justement pour éviter les énoncés abscons qu'on utilise les termes de boules, de groupe, d'anneaux etc. Parce que le choix, c'est entre "Boule" qui n'est pas vraiment ce qu'on appelle une boule dans le language courant ou "Xerftinie" qui a l'avantage de ne pas tromper quant au sens du mot. mais dont je doute qu'il soit plus clair.
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boultan
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 17:18

Keyser Pacha a écrit:
Sarges a écrit:
Keyser Pacha a écrit:

En plus il y a des mesures pour inciter les propriétaires à créer des appartements à bas loyer, après, je ne sais pas si elles sont si intéressantes (abattement fiscaux) par rapport aux gains apportés par des loyers plus élevés.

non justement, elles sont completement inefficaces sauf a construire les HLM la, ou ils ne sont pas necessaires.
D'ou le probleme des lois style sellier et consort, elles ne permettent pas de construire du logement social la ou il est necessaire car ca couterait trop cher a l'etat.

C'est ce que j'avais cru comprendre quand j'en ai entendu parler.

En gros, c'est intéressant dans un quartier ou de toute façon les loyers sont pas bcp plus élevées et si ton investissement n'est pas trop lourd, ça n'a pas de sens dans des quartiers ou le prix du m² vole et ou tu peux espérer(/doit compter sur) de gros loyers, alors que c'est précisément pour implanter des loyers modérés dans ces quartiers que la mesure existe...

scratch

Oui, c'est plus simple si c'est la ville qui s'en charge.
Autre impératif pour les HLM (mais si la droite l'a pas fait, je doute que la gauche s'y attelle) : réévaluer les attributions tous les 3 ans en fonction des revenus. On connait tous des gens qui ont eu un HLM quand ils étaient dans la dèche et qui l'ont gardé pendant trente ans alors qu'ils gagnaient plein de fric. Penser aussi à éviter les situations "c'est le logement HLM de la belle-soeur d'un pote que je garde en sous-sous-sous-location", et virer tous les fonctionnaires bien payés des logements réservés qu'ils occupent indûment.

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 17:31

Moi je dois justifier de mes revenus tous les ans ou voir mon loyer augmenter.
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Sarges





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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 17:35

boultan a écrit:


Oui, c'est plus simple si c'est la ville qui s'en charge.
Autre impératif pour les HLM (mais si la droite l'a pas fait, je doute que la gauche s'y attelle) : réévaluer les attributions tous les 3 ans en fonction des revenus. On connait tous des gens qui ont eu un HLM quand ils étaient dans la dèche et qui l'ont gardé pendant trente ans alors qu'ils gagnaient plein de fric. Penser aussi à éviter les situations "c'est le logement HLM de la belle-soeur d'un pote que je garde en sous-sous-sous-location", et virer tous les fonctionnaires bien payés des logements réservés qu'ils occupent indûment.

Et oui mais la on touche justement au hic du systeme: c'est bien plus efficace a la fois fiscalement et pratiquement si la ville s'en charge.
Mais ca implique que la ville en ait les moyens => augmentation des impots locaux et que les habitants ne votent pas pour un maire qui refuse justement de voter ce genre de choix.

Le systeme actuel est peu efficace fiscalement mais bougrement efficace electoralement pour le maire (qui a juste besoin de signer le permis de construire d'un immeuble scellier pour dire qu'il fait du logement social).
Pourquoi croyez vous que de droite ou de gauche, on empile ces dispositifs fonciers debiles?
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Mosquito





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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 21:44

el_slapper, suspicieux a écrit:
Et ils auront assez de contrôleurs? Non, parceque peut-être qu'ils en ont assez avec le niveau de construction anémique actuel, mais qu'en sera-t-il si on se met à construire autant que les Espagnols de la grande époque?

Les contrôleurs ne sont pas des fonctionnaires Wink. ils sont salariés de sociétés de contrôle (justement) type Apave ou Socotec, cotées en bourse avec tout ce qui va avec. En plus, c'est le maître d'ouvrage qui les paies, c'est pas l'Etat. Si elles ont besoin de monde, elles embauchent. Elles ont tellement de milliards (elles exportent leur savoir faire dans le monde entier, d'ailleurs, une des spécialités françaises méconnues).
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Mosquito





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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 21:52

Sarges a écrit:
boultan a écrit:


Oui, c'est plus simple si c'est la ville qui s'en charge.
Autre impératif pour les HLM (mais si la droite l'a pas fait, je doute que la gauche s'y attelle) : réévaluer les attributions tous les 3 ans en fonction des revenus. On connait tous des gens qui ont eu un HLM quand ils étaient dans la dèche et qui l'ont gardé pendant trente ans alors qu'ils gagnaient plein de fric. Penser aussi à éviter les situations "c'est le logement HLM de la belle-soeur d'un pote que je garde en sous-sous-sous-location", et virer tous les fonctionnaires bien payés des logements réservés qu'ils occupent indûment.

Et oui mais la on touche justement au hic du systeme: c'est bien plus efficace a la fois fiscalement et pratiquement si la ville s'en charge.
Mais ca implique que la ville en ait les moyens => augmentation des impots locaux et que les habitants ne votent pas pour un maire qui refuse justement de voter ce genre de choix.

Le systeme actuel est peu efficace fiscalement mais bougrement efficace electoralement pour le maire (qui a juste besoin de signer le permis de construire d'un immeuble scellier pour dire qu'il fait du logement social).
Pourquoi croyez vous que de droite ou de gauche, on empile ces dispositifs fonciers debiles?



C'est pas tout à fait comme ça que ça se passe... dèjà les sociétés HLM, si elles sont souvent de type economie-mixte, sont avant tout des sociétés de droit privé. Ce sont ces sociétés (et non les mairies!!) qui font commande auprès de promoteurs (type Kaufman & broad, Eiffage immo, etc...) pour la construction de bâtiments composés de logements sociaux.

On sait faire, on sait tout gérer dans le bâtiment. En France, nous sommes les meilleurs monteurs de projets au monde (y a que la main d'oeuvre française qui est à chier... vive les polonais!)
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyVen 27 Avr 2012, 23:33

je commence à voir un ou deux points aisément perfectibles Suspect

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptySam 28 Avr 2012, 11:57

http://www.economist.com/node/21553456

The man of the moment

François Hollande looks very likely to become France’s next president. What will he bring to the job?

MOST of François Hollande’s political career has been marked by disappointment. He did not get a ministerial job under François Mitterrand, in 1981-95, nor when the Socialists ran the legislature in 1997-2002. As party leader, he oversaw two presidential defeats on the trot: in 2002 Lionel Jospin failed even to make it into the second-round run-off; five years later, Ségolène Royal, his own partner at the time, was trounced by Nicolas Sarkozy.

Now, however, barring a spectacular upset, Mr Hollande looks set to become president himself. It is a remarkable moment, both for the man and his party. Since the second world war, the Socialists have put only one other leader in the Elysée palace. Last time they won a presidential election Ronald Reagan was in the White House and Mikhail Gorbachev in the Kremlin. Although a disconcerting number of Mr Hollande’s associates date from that time, the younger members of his campaign staff were in primary school. They have never danced the streets in victory, and their feet itch.

For Mr Hollande, winning would bring an end to three decades of lurking in the shadows of power, from his early days as a staffer at the Elysée for Mitterrand to his 11 years at the head of the Socialist Party. Since leaving that post in 2008 he has been chairing local-government meetings in Corrèze, a tiny department of 249,000 people in the rural heart of France (and, coincidentally, the one-time fief of a former president, Jacques Chirac). When Mr Hollande launched his own bid for the presidency last year no one took it seriously.

But last May Dominique Strauss-Kahn, the former finance minister and presumptive Socialist candidate, was ruled out by a sex scandal. And on April 22nd Mr Hollande chalked up 28.6% of the vote in the first round of the presidential election, pushing Mr Sarkozy, the right-wing incumbent, into second place. Mr Sarkozy is striving to court supporters of the National Front’s Marine Le Pen, who came third with a record 18%, but his prospects for the second round, on May 6th, do not look good. Ms Le Pen’s support is highly diverse, including the working-class communist left as well as the xenophobic far right. Polls suggest that although half of her vote will go to Mr Sarkozy in the second round, a third will go to Mr Hollande. Meanwhile Mr Hollande will get the votes that went to a left-wing firebrand, Jean-Luc Mélenchon, as well as some of those garnered by a centrist, François Bayrou. Opinion polls, which have favoured Mr Hollande for the second round throughout the campaign, now do so by a margin that no previous candidate in the history of the Fifth Republic has managed to overturn.

If things go his way, Mr Hollande will have little chance to savour the moment. After inauguration on May 16th, he plans to make Berlin his first foreign trip—he has never met Angela Merkel, the chancellor—before taking the presidential Airbus to a meeting of the G8 at Camp David on May 18th-19th, followed on May 20th-21st by a NATO summit in Chicago.

Mr Hollande will arrive at these crucial first meetings not just as a stranger, but as one bringing bad tidings. He will tell Mrs Merkel that he wants to “renegotiate” the fiscal compact which she cherishes as the cornerstone of euro-zone stability. He will tell Barack Obama that France is going to withdraw its troops from Afghanistan by the end of 2012, a year ahead of schedule. The French deployment is relatively small, but the symbolism will be unwelcome.

Mr Hollande will not only be quickly introduced to his fellow leaders. He may also be quickly, and brusquely, introduced to the bond markets. At a time of renewed economic turmoil in the euro zone, the markets are unsettled over Spain and the Netherlands, where the government fell on April 23rd (see article). And—like Mrs Merkel, Mr Obama and, indeed, the French people—traders will want to know what to make of Mr Hollande. Is he really a Mitterrand-in-waiting, as his campaign rhetoric suggests? Or could he turn out to be a Gerhard Schröder à la française, a leader from the left ready to confront his country’s lack of competitiveness and break with the tax-and-spend creed that has pushed France’s overall tax take higher than Germany’s and French public spending, at 56% of GDP, above Sweden’s?

For now, the Schröder option looks unlikely. Mr Hollande promises to stick to France’s 3% deficit-reduction target next year, and to balance the budget by 2017 (which would be the first time since 1974). But his manifesto is a wish list of tax-and-spend policies. By his own calculations, his extra spending plans amount to €20 billion over five years. This is only a small fraction of the country’s spending, but it is still a step in the wrong direction. The IMF says the 2013 deficit will be 3.9%. On that basis meeting the 3% objective may mean an extra €18 billion in cuts next year alone.

The riddle of a new sphinx

At his campaign rallies Mr Hollande talks much about fairness, justice and equality. There are nostalgia-inducing nods to Leon Blum and Jean Jaurès, the party’s historic champions, but he dwells much more on Mitterrand, seen as embodying calm authority, social progress and, above all, victory. The evocation is not merely rhetorical; it is physical. Mr Hollande has become an accomplished mimic of his former boss’s gestures, arm movements and ponderous walk. You would search in vain for any such echoes of Jacques Delors, the champion of European integration, who was a much closer mentor to the young Hollande; at a time of deep French ambivalence about Europe, the candidate has no interest in flaunting his federalist disposition, at least not until he makes progress on the rest of his agenda.

Apart from deficit-reduction, the language of the modern social democratic European left is almost entirely absent from Mr Hollande’s speeches. There is plenty about social justice, but little about the need to create wealth or improve competitiveness—and nothing about cuts. Mr Hollande sums himself up as “seriously left-wing, but for a serious left”. He was “shocked”, he said recently, when Tony Blair, Britain’s former prime minister, said that he did not care if a policy was of the left or the right.

Mr Hollande’s background—the son of a doctor and a social worker—and lifetime spent on the public-sector payroll, as either an elected representative or a civil servant, suit him perfectly to the modern Socialist Party, which is heavily reliant on the support of state employees, in particular teachers. They see questioning the role of the state as betrayal, and they have no sympathy for businesses, as industrial workers might. They are delighted to hear Mr Hollande declare war on “the world of finance” and denounce the new super-rich as “grasping and arrogant”.

“We are not disciples of savage spending cuts or tax cuts, but nor are we tax maniacs,” insists Pierre Moscovici, Mr Hollande’s campaign director. He says that the Socialist candidate would make savings by increasing public spending at a rate below inflation. Nicolas Baverez, a lawyer and well-known commentator, calls such plans “falsely reasonable”, since Mr Hollande relies heavily on tax increases (and optimistic growth forecasts) to achieve the fiscal discipline he aspires to. By Mr Hollande’s own projections, the overall tax take in the economy would rise from 45% today to 47% by 2017.

One of Mr Hollande’s first, and possibly most revealing, steps will be to appoint a new government. Front-runners for the prime ministership are Jean-Marc Ayrault, the leader of the parliamentary party, a loyal party man who has good links with Germany, and Martine Aubry, the party leader responsible for France’s 35-hour working week, who has more credibility with the party’s left (and is the daughter of Mr Delors). According to plans drawn up for Mr Hollande by Laurent Fabius, a former prime minister, the new team will pass by decree in May and June: a 30% reduction in pay for the president and all ministers; a 25% rise in the welfare benefit paid to families at the start of the school year in September; a three-month cap on petrol prices; the right to retire at 60 for some workers; and a limit of 20-to-1 on the ratio of bosses’ to workers’ pay in state-controlled companies. This could cap their pay at roughly €330,000. With these baubles dispensed, the team will head into June’s parliamentary elections.

Mr Hollande also aspires to use this interim period to lead the fight against austerity within Europe (see article). From his first trip to Berlin onwards, Mr Hollande will argue for a greater emphasis on growth either written into Europe’s fiscal treaty or as an addition to it. He also wants a broader mandate for the European Central Bank, and the creation of European “project bonds” to finance investment and infrastructure. Mr Hollande has threatened to “block” the treaty if he does not get his way. In order to strengthen his credibility with Germany, say aides, he will pass a balanced-budget rule at home.

L'économie expliquée aux fous - Page 2 20120428_FBT956_0

The fierce urgency of peut-être

This is not all. In July Mr Hollande plans to pass a supplementary budget with a range of fiscal measures during an extraordinary session of parliament. This will include a new top 75% tax rate on households earning over €1m, of which there are thought to be about 3,000; an extra inheritance tax on big estates; higher taxes on big firms; a tougher annual wealth tax on assets; new banking rules; and the recruitment of the first batch of the 60,000 new teachers he has promised.

How much of this does Mr Hollande actually intend to push? Some of his friends argue that much of his campaign has been gesture politics. Olivier Ferrand, head of Terra-Nova, a Socialist-linked think-tank, says that Mr Hollande knows full well how serious France’s public finances and competitiveness problems are, and that the 75% tax rate is just a “symbolic measure”. Mr Hollande himself took this message to London on a campaign stop, declaring: “I am not dangerous.” As part of his efforts to balance the books in Corrèze, which is deep in debt, he has cut free school buses as well as raising taxes.

The detail of some of the measures proposed is less dramatic than the campaign sought to suggest. The rolling back of Mr Sarkozy’s retirement reform, for instance, will touch only those who started work at 18 and have made full pension contributions. The plan to break up French banks has quietly turned into something far less drastic than it once seemed. Mr Fabius has hinted that the 75% tax rate might be temporary; if it were ruled “confiscatory”, and therefore unconstitutional, some of its purported proponents might not be too upset. Mr Hollande himself has said that the 60,000 new teaching jobs would not be net additions to the public-sector payroll, implying cuts elsewhere.

Do not conclude from this, though, that Mr Hollande will impose tough reforms and demanding sacrifices on an unwilling public without having his own arm twisted. For one thing, the victory-starved Socialist Party will be in no mood to retreat. Old-timers from the Mitterrand era and young aspirant deputies alike have been campaigning for months against a man they call “the president of the rich”. They have no intention of now presiding over the implementation of an austerity plan.

Nor will Mr Hollande be cowed by a strong opposition. June’s parliamentary election will probably give the Socialists a majority, if they can count on the support of the Greens and Communists. And the Socialists already have control of all but one of the 22 regions, all the big cities, and, since 2011, the Senate—an unprecedented position of power.

Under closer inspection

L'économie expliquée aux fous - Page 2 20120428_FBP002_1

And Mr Hollande himself genuinely believes in the need to create a fairer society through tax policy. He joined Mitterrand’s staff shortly after graduating from the Ecole Nationale d’Administration (ENA), France’s top civil-service training college. He embraced the president’s programme of social progress—retirement at 60, the 39-hour working week—paid for by more taxes. As a young deputy, in 1990, Mr Hollande called for higher taxation of capital gains and inheritance. During the 2007 campaign, he declared simply: “I don’t like the rich.” In his years at the top of the party he had the chance to try and modernise it in line with the realignment on the rest of Europe’s centre-left. He didn’t take it.

Like some of the bank managers he resembles, Mr Hollande is a lot steelier than he looks. His image as a woolly consensus-seeker has been fixed in the public mind by “Les guignols de l’info”, a satirical television show, which portrays him as a gormless ditherer. But though he takes his time to assess a situation before moving, having done so he does not budge (in this, he is like Mrs Merkel). “He has the reassuring look of a Scandinavian prime minister,” says someone who knows him well. “But he’s a fiercely clinical politician.”

However if Mr Hollande will not voluntarily impose sacrifice on the restless French, he is quite likely to be forced in that direction under pressure from rattled markets and rising borrowing costs. One credit-rating agency stripped France of its AAA rating in January; another, Moody’s, has put it on a negative outlook. After the results of the first round of the election investors seemed to wake up to the uncertainty ahead; the French stockmarket fell and French bond yields began to inch up.

1981 and all that

There are hints that Mr Hollande’s team has begun to think through a response, should the markets turn against them. They will not draw up their July budget before the Cour des Comptes, the public audit office (where Mr Hollande once worked) completes a special audit of the public accounts in late June. That report could serve as a pretext for adopting harsher budget measures, all the more credibly since the Cour is presided over by a former Socialist deputy, Didier Migaud. “If the situation is volatile, he will do what it takes, including spending cuts,” says Stéphane Boujnah, an investment banker in Paris and former adviser to Mr Strauss-Kahn.

The trouble is that, across Europe, leaders who are actually committed to spending cuts and structural reform have been failing to take restless hard-pressed electorates with them. The French, who still romanticise their founding revolutionary myth, are more prone than most to take to the streets, and are particularly bad-tempered and dissatisfied right now. In the first round, fully 30% of the electorate voted for a protest anti-establishment candidate, on the left or the right. People are exasperated by harsh post-industrial realities, and long for a sweeter yesterday. The French are deeply distrustful of Europe. They would not tolerate austerity imposed from Brussels or Berlin, nor by a president clearly acting under duress. Nobody has prepared them for hard times. The only presidential candidate who tried to, Mr Bayrou, got just 9% of the vote.

The best one can say about Mr Hollande’s ability to take unpopular decisions and invent a narrative that could carry the public with him is that it is untested. After a career of compromises, so is he. The biggest crisis he has dealt with was when the party nearly split over whether to back the draft European constitution in 2005; it took him months before he sanctioned Mr Fabius, who led the breakaway faction. Various regional corruption scandals festered during his leadership; Mr Hollande did not deal with them, claiming ignorance. When asked if he can name a tough decision Mr Hollande has taken, somebody who has known him well for a long time pauses, then replies: “No.” His former partner and sometime rival Ms Royal has characterised his great weakness as inaction.

Mr Hollande has talked a lot about the need for unity, dignity and respect. But the few times that he has referred to the “effort” that awaits the French, it has been as a warning to the rich that they will have to pay more in taxes. When he says that he is “not dangerous”, he means that he will not nationalise industries or banks in the way that Mitterrand did in the early 1980s. The world has changed, he recognises; Socialist governments have in recent times privatised companies, liberalised the economy and managed the finances sensibly.

This may be true, but the danger lies elsewhere. If, as seems near certain, he fails to grapple with France’s public spending and competitiveness problems ahead of time, Mr Hollande will simply be postponing a day of reckoning. And thus he will increase the risk that, when it comes, he faces it not in the afterglow of a jubilant victory, but in the cauldron of a crisis.
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptySam 28 Avr 2012, 14:43

Après, c'est The Economist, le journal le plus droite-libérale d'Europe, hein...

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptySam 28 Avr 2012, 14:53

Cat Lord a écrit:
Après, c'est The Economist, le journal le plus droite-libérale d'Europe, hein...

Cat

Oui mais il ne s'en cachent pas et si leurs analyses sont de qualité (même si leurs conclusions et suggestions sont discutables). C'est à mes yeux l'une des meilleures publications actuelles.
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptySam 28 Avr 2012, 15:02

Je préfère le blog de krugman au NY Time. Razz

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptySam 28 Avr 2012, 16:15

Cat Lord a écrit:
Après, c'est The Economist, le journal le plus droite-libérale d'Europe, hein...

Cat
Franchement, non, ce n'est pas le Times, qui pourtant est un journal de centre droit en GB. C'est pas madelin non plus. Je ne crois pas qu'il soit en tout cas particulièrement derrière les Torys, et certainement pas de sympatie particulière vis-à-vis de la politique d'austérité d'Angela Merkel. Mais c'est sûr qu'il ne se contente pas uniquement de se focaliser sur ce que Krugman dit . Il est libéral, ça c'est sûr...

Citation :
Oui mais il ne s'en cachent pas
Ils sont en effet ouvertement libéraux. Mais je n'ai pas le sentiment qu'ils soient négatifs par essence vis-à-vis des soc-dem genre Obama, Blair ou Brown (ou des soc-lib genre Bayrou en France). C'est pas du réganisme, du thatcherisme, ou Atlantico ou Le Figaro en France. Ce dont ses lecteurs doivent pouvoir se rendre compte.
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptySam 28 Avr 2012, 18:43

Parce que Reagan et Thatcher, c'est du conservatisme sociale en plus d'être du libéralisme économique, ce que The Economist n'est pas, effectivement.

Après, Obama, Blair ou Brown, c'est soc-lib plutôt que soc-dem à la Suédoise. Pas que je désapprouve, hein, je suis plutôt un peu soc-lib moi-même, mais moins libéral que The Economist, quand même.

Et Merkel, Sarkozy, les Tories et leurs politiques d'austérité, c'est pas du libéralisme, c'est de l'idéologie conservatrice au pouvoir, c'est bien pire.

Cat
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptySam 28 Avr 2012, 19:08

Je comprends ce que tu veux dire, mais "droite libérale", pour les Français en général, c'est Madelin. Pas Bayrou, ou ptet DSK, Blair, Brown, Obama ou les Lib Dems.

Pour comparaison, jete un coup d'oeil sur Atlantico, journal francophone "libéral" (OK Le Figaro est plutôt conservateur). Donc je ne pense pas que The Economist soit ce qu'il y a de plus à droite parmi les journaux européens libéraux. Ils sont moins marqués idéologiquement.

Reagan et thatcher, c'est de l' 'ultra'-libéralisme (enfin, c'est comme ça que ces détracteurs habituels l'appellent en France) ou du libéralisme de droite, plutot que du conservatisme, à mon sens : c'est de la désétatisation et dérégulation radicale et idéologique . Je n'associe pas l'école de chicago au "conservatisme".

Je te rejoins pour Merkel&Sarkozy, OK, je suis d'accord que la tentation du protectionnisme, du contrôle de l'immigration, leur nationalisme, leurs coupes d'impot favorisant plutot les riches que les entrepreneurs, les éloignent du libéralisme, et qu'on les décrive plutôt comme conservateurs, plutot que libéraux.

Bref, The Economist n'est pas un journal de l'ultra-droite (sinon je ne posterai pas ses articles ici, celà tombe sous le sens ... :oo ), et sa description sans passion ni antipathie naturelle de la montée en puissance et ses interrogations légitimes quant à la politique future de Hollande et des réactions des différents acteurs sont qd même intéressants.

En fait, si ils ne reprennent pas tous les points de vue de Krugman, ils ne représentent pas non plus l'école de Chicago, je pense.
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptySam 28 Avr 2012, 19:18

En même temps, figer les hommes/femmes politiques sous des étiquettes aussi précises....... leurs positions ne cessent/n'ont cessé d'évoluer (et pas toujours par pragmatisme hein, juste pour des raisons bassement électoraliste parfois).


Je ne sais pas si ce travail d’entomologiste est très utile... Wink
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyDim 29 Avr 2012, 10:32

surtout qu'en France, la tradition reste franchement étatiste, y compris à l'UMP

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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyDim 29 Avr 2012, 10:42

Et surtout que plus pragmatique qu'Hollande, y a pas. C'est un vrai chat, ce type.
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MessageSujet: Re: L'économie expliquée aux fous   L'économie expliquée aux fous - Page 2 EmptyDim 29 Avr 2012, 12:15

On verra. C'est vrai que lorsqu'on s'interroge sur la question de l'origine de la croissance dans le programme de Hollande, décrite clairement dans les dernières pages de son prospectus, on cherche (même en lisant des articles d' "économistes" soutenant Hollande). Il semble assez lourdement compter sur des initiatives de la BCE, peut-être des corrections pas forcément évidentes à obtenir de traité européens (fiscalité, production), une amélioration de la situation économique mondiale etc. La question mértirait peut-être d'être reformulée si il ne compte pas trop sur l'Europe en général, et les Allemands en particulier.

Citation :
Et surtout que plus pragmatique qu'Hollande, y a pas. C'est un vrai chat, ce type.
Il y avait un autre corrézien pragmatique qui a été précédemment au pouvoir. Pendant 5 ans on sait pas trop ce qu'il a fait Wink. Et si Hollande est parvenu à lutter contre les divisions du PS, conjuguer simultanément les aspirations de ses alliés du FTG et le refus d'engagement des Allemands va peut-être (...) l'exposer à des challenges d'une autre nature que ceux qu'il a du gérer précédemment. Si le SPD passe en Allemagne dans un an et demi celà simplifiera (un petit peu) l'équation.
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