L'économie expliquée aux fous

C'est un journaliste, c'est celui qui a sorti le "scoop"...

En fait il a une dent contre la SoGé, étant membre du fan club officiel de Kerviel.

Mais bon, il s'y connaît suffisamment en finance pour lire les comptes, mais pas assez pour comprendre la totalité des choses.

Désolé, je peux pas rentrer dans les détails... mais il n'y a pas 5 milliards de pertes perdues dans la nature, ça c'est certain



Et pour ma phrase sur les "professionnels" : si le "scoop" n'avait pas pshiit du fait qu'il est infondé, le cours de l'action aurait plongé d'au moins 10% comme au moment de Kerviel. Ce n'est pas le cas, l'action n'a même pas été attaquée le jour du scoop.

Les mauvaises langues diront qu'avec la crise, le cours des actions des banques peut difficilement tomber plus bas mais bon faut juste attendre des explications un peu plus claires qui viendront un jour j'espère.

Je me place seulement du côté de celui qui n'y comprend pas grand chose et qui additionne juste les opinions des uns et des autres. On se doute qu'il y a anguille sous le caillou et y a un directeur qui a merdé mais qui part avec une retraite confortable.
La communication de la société générale m'apparaît bien pauvre. Elle a peut être sauvé les meubles en convaincants les acteurs de la bourse mais j'ai des doutes quand à sa communication vers ses clients actuels ou potentiels.

J'ai en effet bien aimé le "je pars avec zéro indemnités". Joli mensonge par omission... 730 000 € par an à partir de 2010, ça devrait aller quand même.

en tout cas, Sarko a fini par avoir sa peau, depuis le temps qu'il en rêvait

YodaMaster a écrit:

J'ai en effet bien aimé le "je pars avec zéro indemnités". Joli mensonge par omission... 730 000 € par an à partir de 2010, ça devrait aller quand même.

Bah ça doit pas être lion de sont revenu actuel, nous dirons que c'est une belle retraite, mais à la limite je préfert ça à une indemnité directe ou moins il prendra un peu d'inflation sur sa rente.

Je savais pas que c'étaient les banques qui payaient les retraites... C'est nouveau ou j'ai raté une des innombrables réformes récentes ? :)

c'est probablement le cas : le montant du plafond annuel de la sécu pour une retraite de base est de 30 fois inférieur.

En passant, si certains veulent lire le rapport Cotis sur le partage de la valeur ajoutée
http://www.humanite.fr/IMG/pdf/Rapport_Cotis.pdf

J'ai du parler de la majeure partie des points abordé ici ou sur le forum précédent

Je le télécharge immédiatement

ça commence bien : ne pas diffuser !

ensuite t'as huit pasges où il n'y a rien, j'ai pa sosé faire ça pour ma thèse, pourtant 263 pages c'était pas beaucoup, mais bon, y a des endroits j'avais émulsifié un peu la sauce déjà, là ç'aurait été gros.

Bon, la version finale, mais sur le site des échos

http://www.lesechos.fr/medias/2009/0513//300349077.pdf

Je ne savais pas que sur l'humanité c'était une version préliminaire...

je comprends pas ça

Citation :

il est normal qu’une entreprise à forte intensité capitalistique distribue moins de salaires qu’une entreprise de services où l’essentiel de la production repose sur le facteur travail.

j'aime pas quand on dit que les charges sociales sont un salaire différé. Désolé, moi je ne regarde que le net, le reste c'est de l'impôt prélevé à la source. tant que les économistes ne comprendront pas ce point, il y aura un hiatus entre la société et eux.
"Tout va bien parce que le salaire brut reste constant". Ben non M'sieur, parce que salaire net plonge.
edit : ah, c'est dit en partie page 13

Les entreprises qui ont besoin de beaucoup de capital (au sens des ressources mobilisées en machines de production par exemple, = forte intensité capitalistique) ont besoin de beaucoup d'investissements pour maintenir leur appareil de production en l'état, ce qui diminue relativement la part des salaires dans la valeur ajoutée

Hildoceras a écrit:

j'aime pas quand on dit que les charges sociales sont un salaire différé. Désolé, moi je ne regarde que le net, le reste c'est de l'impôt prélevé à la source. tant que les économistes ne comprendront pas ce point, il y aura un hiatus entre la société et eux.

Mais c'est ce que c'est !

Moi, je dis : quelques règles simples pour relancer la richesse nationale et le pouvoir d'achat.


- Interdiction (FORMELLE) d'être rémunéré plus de dix fois (chiffre lancé au pif) le salaire médian National ( qui serait officialisé chaque année)

- Plafonner la quantité d'actions qu'une entreprise puisse émettre, et plafonner les dividendes. En fonction de son CA et de sa masse salariale.

kerloic a écrit:

Hildoceras a écrit:

j'aime pas quand on dit que les charges sociales sont un salaire différé. Désolé, moi je ne regarde que le net, le reste c'est de l'impôt prélevé à la source. tant que les économistes ne comprendront pas ce point, il y aura un hiatus entre la société et eux.

Mais c'est ce que c'est !

pas dans mon porte-monnaie. C'est du salaire potentiel si tu veux si je tombe malade ou deviens chômeur (et encore pas dans tous les cas) mais pas quand on bosse, ça vaut zéro en poche.


Oulah, les pages 20 et suivantes faut que je m'accroche aux branches et je me sens glisser...

si je comprends le graphique page 28, les fonctionnaires sont de plus en plus mal payés (ou leur travail a de plus en plus de valeur) et les services à la personne sont de plus en plus mal rémunérés.

ah, l'auteur est bien d'accord avec moi

page43 a écrit:

A ce ralentissement des gains de productivité et de pouvoir d’achat du salaire brut, s’ajoute le fait que les salariés sont avant tout sensibles à leur salaire net. Or ce qui est versé au facteur travail ne prend pas uniquement la forme d’un salaire net. Une part importante de la rémunération sert au financement du système de protection sociale. Ces sommes reviennent in fine aux ménages sous d’autres formes, comme prestations en nature ou monétaires, dont certaines sont d’ailleurs souvent qualifiées de « salaire différé » (les prestations de retraite). Mais il s’agit bien d’un manque à gagner immédiat pour le salarié.

page46 a écrit:

Depuis le milieu de la décennie 90 (figure 2.3), on observe, enfin, une légère inflexion des cotisations employeurs découlant de la mise en place des allègements de cotisations sociales. On peut s’interroger sur l’effet qu’a eu cette politique à la fois sur le partage de la valeur ajoutée et la dynamique des salaires. Un examen complet des effets de cette politique sortirait du cadre du présent rapport.

évitons de parler des choses qui fâchent

kerloic a écrit:

Hildoceras a écrit:

j'aime pas quand on dit que les charges sociales sont un salaire différé. Désolé, moi je ne regarde que le net, le reste c'est de l'impôt prélevé à la source. tant que les économistes ne comprendront pas ce point, il y aura un hiatus entre la société et eux.

Mais c'est ce que c'est !

?

Je parle en parfait néophyte là, mais heu, les retraites, ou les allocations, chômage, maladie, familiale etc. Dans la mesure ou on est jamais sur d'en bénéficier (et tant mieux d'ailleurs (à part pour les retraites)) ou pour combien de temps on va les percevoir exactement, j'ai du mal à considérer ça comme un salaire différé.
Un investissement me semblerait plus juste, non ?

Est ce qu'on considère les sommes versées aux assurances comme un salaire différé également ?

Les patrons considèrent qu'ils les versent. ils négligent le fait qu'on ne les reçoit pas forcément. Et même rarement en fait.

Ouai, c'est l'arnaque.

encore un truc mal présenté. Page 59 on a un pathos sur le fait que les écarts haut salaires/bas salaires sont à relativiser si on met en perspective les ménages et pas les individus. L'écart entre niveaux de vie est bien moindre que l'écart entre salaires.
Désolé, j'ai du mal à verser une larme sur les ménages des hauts salaires.