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| L'économie expliquée aux fous | |
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Auteur | Message |
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kerloic
Age : 44
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Mer 9 Nov 2011 - 21:32 | |
| et la rémunération des obligations est généralement fixe, jusqu'à remboursement du montant
tandis que les dividendes peuvent varier chaque année, voire ne pas être distribuer. |
| | | Toub
Age : 60 Localisation : méchoui sur Loire
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Mer 9 Nov 2011 - 21:34 | |
| La motivation de l'achat d'une action n'est pas vraiment le dividende par rapport à la croissance potentielle du prix de l'action, non ? _________________ Free your mind ... your ass will follow
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| | | kerloic
Age : 44
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Mer 9 Nov 2011 - 21:42 | |
| prix de l'action dont une des méthodes d'évaluation les plus courantes est la somme des dividendes futurs actualisés |
| | | Hildoceras Moderatio in omnibus
| | | | Sarcastik
Age : 37 Localisation : Paris
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 9:26 | |
| On appelle pas ça de la spéculation pour rien. |
| | | vinsoliman
Age : 53 Localisation : Rueil plage
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 12:45 | |
| rien à voir avec ce qui précéde. - Citation :
- ECONOMIE – IDEES – POINT DE VUE par Alain MADELIN
Alain Madelin, ancien ministre, président de Latour Capital "'TVA sociale' : le Medef fait fausse route" C'est la proposition phare du patronat pour l'élection présidentielle : transférer 30 à 80 milliards d'euros de cotisations patronales vers les ménages au travers de la TVA et de la contribution sociale généralisée (CSG). Soit l'équivalent de 12 points de TVA ou de 6 points de TVA plus 5 points de CSG. Rien de moins ! Ce qui revient à proposer de baisser le pouvoir d'achat des Français pour subventionner les entreprises et doper leur rentabilité. Avec cette dernière version patronale de la fumeuse "TVA sociale", le Groupe des fédérations industrielles du Medef propose d'abord la "suppression immédiate" des cotisations familiales pour les transférer sur la TVA et la CSG. Puis ensuite le transfert sur la CSG de "tout ou partie" des cotisations sociales d'assurance-maladie salariales et patronales.
Pour justifier sa démarche, le patronat s'appuie sur le constat que les charges sociales patronales sont plus élevées en France que chez nos voisins, notamment l'Allemagne. En fait, l'argument ne vaut pas tripette car ce qui compte pour l'entreprise, ce n'est pas le niveau des charges mais le coût total du travail, charges comprises. Or, dans l'industrie, ce coût du travail est identique entre la France et l'Allemagne. La part importante des charges sociales dans notre coût du travail est le résultat d'un choix collectif en faveur de la dépense publique. Un véritable "allégement" des charges sociales suppose une réduction de la dépense sociale. Sinon, il ne s'agit que d'un transfert.
Avec un tel transfert de cotisations sociales sur la TVA, nous dit le patronat, nous ferions "contribuer les produits importés au financement d'une partie de la protection sociale". C'est là l'argument choc des défenseurs de la "TVA sociale". Rien n'est plus faux : ce ne sont pas les produits qui paient la TVA mais les consommateurs de ces produits. TVA "sociale" ou pas, la même facture sociale sera toujours payée par le même nombre de Français.
Mais, ajoute encore le patronat, un tel transfert renchérissant le coût des produits importés et allégeant le coût des exportations (ce qui l'apparente à une dévaluation) dopera notre compétitivité et permettra de lutter contre les délocalisations. Un bref calcul montre que c'est là encore une illusion. Imaginons une hausse de quatre points de TVA pour compenser la suppression des cotisations familiales. En simplifiant à l'extrême, cela représente pour les entreprises privées une diminution de 4 % du coût du travail total (750 milliards d'euros). C'est dire que pour un produit industriel incorporant un coût total de main-d'oeuvre de 20 %, ce transfert représente une baisse effective du prix de revient de moins de 1 %. Il faut beaucoup d'imagination pour penser, lorsque l'on est en concurrence avec des pays où le coût du travail est de 3 ou 5 fois moins élevé, qu'une variation aussi faible puisse avoir un impact sur les délocalisations ! Au surplus, une telle manipulation fiscale est dérisoire par rapport aux variations des changes : plus ou moins 8 % pour la parité euro/dollar depuis début septembre.
Faire ainsi de la diminution du coût du travail la clé de la reconquête de notre compétitivité est une erreur. C'est donner le sentiment que, avec la mondialisation, l'avenir est au salarié low cost, épuisable et jetable. Que l'entreprise idéale, c'est des patrons avec des salaires américains et des employés avec des salaires tchèques. Le vrai secret de la compétitivité est ailleurs : dans la qualité, la créativité, la qualification, l'innovation, l'investissement. Sait-on qu'il y a trois fois plus de robots dans les usines allemandes que chez nous (240 pour 10 000 employés, 85 en France) ?
Pourtant, vouloir distinguer dans nos dépenses de protection sociale celles qui relèvent de la solidarité nationale - et donc de l'impôt - de celles qui relèvent de l'assurance et de la prévoyance - et donc de la cotisation - est en soi une bonne idée. Elle peut permettre de clarifier, de refonder et de mieux gérer notre protection sociale. A l'évidence, la politique familiale relève de la solidarité nationale (on ne s'assure pas contre le risque d'avoir des enfants !). En revanche, la maladie, le chômage et la vieillesse sont des assurances qui se doivent d'être financées par des cotisations. Même s'il existe des contraintes et des charges que l'Etat impose à ces régimes qui justifient un financement partiel par l'impôt. En fait, la CSG finance d'ores et déjà, ou peu s'en faut, et la solidarité familiale et la part de solidarité liée à l'assurance-maladie.
En affirmant que le "caractère universel de l'assurance-maladie" justifierait qu'on fiscalise avec la CSG les cotisations qui lui sont destinées, le patronat remet en cause le modèle social contributif de notre assurance-maladie. Le patronat devrait réfléchir avant d'en encourager ainsi l'étatisation. Au rendez-vous de la présidentielle et dans un pays où les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour un nombre grandissant de Français, on était en droit d'attendre plus de réflexion et de sérieux de la part de responsables patronaux.
Même si certaines voix s'élèvent au sein du patronat pour proposer des ristournes, une partie de ce transfert massif sous forme d'augmentation de salaires (dans des proportions proches de la recette du pâté de cheval et d'alouette), tous ces projets ont un dénominateur commun : réduire le pouvoir d'achat des Français. Le Monde du 09-11-11
Un article qui m'a d'une part étonné de la part de Madelin que je croyais plus à droite que ça, et m'a fait changer d'avis sur la TVA sociale que je croyait être une bonne chose ... mais qu'en pense nos économistes ? comme j'ai presque tout compris à m'article je crains qu'il y ai des simplifications brutales. |
| | | forezjohn
Age : 43 Localisation : Expert-comptable city
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 13:10 | |
| Ils en ont parlé hier dans C dans l'air. Les participants semblaient plutôt favorables à une augmentation de la TVA en argumentant que ça constituait une taxation indirecte sur les exportations. En revanche ils disaient qu'il fallait, accompagner la mesure de transferts vers les classes modestes pour compenser la hausse. |
| | | Hildoceras Moderatio in omnibus
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 14:33 | |
| Le problème de la TVA et/ou CSG c'est qu'elles impactent un grand nombre de foyers : tout le monde consomme ou bien touche un revenu comprenant de la CSG ou CRDS. Mais la part de la consommation par rapport au revenu dans un foyer est très largement supérieur dans les classes pauvres ou moyennes que dans les classes aisées : augmenter la TVA fait plus mal, relativement, à un employé qu'à un cadre, même si le cadre en paiera bien plus en valeur absolue. Par contre, en échange, c'est un revenu très important pour l'État qui touche le jackpot à chaque demi pour cent d'ajouté.
L'augmentation de la TVA est surtout un outil rentable pour l'État mais sûrement pas pour des entreprises qui travaillent à l'export. Ce que le Medef réclame en fait, c'est un soutien aux PME qui vendent dans le marché local. Ce sont elles qui sont intéressées par des baisses des charges patronales. Et ce sont elles aussi qui font l'essentiel des biens et services consommés en France. Réduire le pouvoir d'achat des Français pour leur faire gagner les charges patronales, c'est leur tirer une balle dans le pied. _________________ sed quis custodiat ipsos custodes ?
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| | | Cat Lord
Age : 51 Localisation : Osco Manosco !
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 14:51 | |
| Les charges patronales ça n'existent pas. Ce sont des charges salariales sous un faux nom, qui font que les français ont 3 salaires sans le savoir: Le net, le brut et le super-brut. Et le patron quand il veut embaucher, il calcule que le super-brut, et si votre net est pourri par rapport à votre brut, calculez votre super-brut et soyez énervé.
Cat |
| | | forezjohn
Age : 43 Localisation : Expert-comptable city
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 14:57 | |
| - Cat Lord a écrit:
- Les charges patronales ça n'existent pas. Ce sont des charges salariales sous un faux nom, qui font que les français ont 3 salaires sans le savoir: Le net, le brut et le super-brut. Et le patron quand il veut embaucher, il calcule que le super-brut, et si votre net est pourri par rapport à votre brut, calculez votre super-brut et soyez énervé.
Cat Si les charges sont bien utilisées, il n'y a pas de raison de s'énerver : Elles payent toutes les assurances sociales : chomages, maladie, retraites. |
| | | Cat Lord
Age : 51 Localisation : Osco Manosco !
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 15:09 | |
| - forezjohn a écrit:
- Si les charges sont bien utilisées, il n'y a pas de raison de s'énerver : Elles payent toutes les assurances sociales : chomages, maladie, retraites.
Voilà, L'homéopathie est remboursée en France, non ? Par contre les dents et les lunettes... Cat |
| | | Hildoceras Moderatio in omnibus
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 15:14 | |
| - Cat Lord a écrit:
- Les charges patronales ça n'existent pas. Ce sont des charges salariales sous un faux nom, qui font que les français ont 3 salaires sans le savoir: Le net, le brut et le super-brut. Et le patron quand il veut embaucher, il calcule que le super-brut, et si votre net est pourri par rapport à votre brut, calculez votre super-brut et soyez énervé.
Cat on est d'accord, et ici il ne s'agit pas pour nous de juger le salaire mais pour les chefs d'entreprise de rogner sur ce qu'ils donnent. Parce que là, c'est parti pour "on ne vous donne pas la part patronale, c'est l'État qui vous le prendra directement, vous voyez, c'est bien plus simple comme ça " _________________ sed quis custodiat ipsos custodes ?
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| | | forezjohn
Age : 43 Localisation : Expert-comptable city
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 15:19 | |
| - Cat Lord a écrit:
- forezjohn a écrit:
- Si les charges sont bien utilisées, il n'y a pas de raison de s'énerver : Elles payent toutes les assurances sociales : chomages, maladie, retraites.
Voilà,
L'homéopathie est remboursée en France, non ? Par contre les dents et les lunettes...
Cat Ah ben oui, mais comme le faisait remarquer quelqu'un hier le problème ce n'est pas qu'on prélève des impots c'est qu'on les utilise mal : remboursement de conneries, diminution de poste dans l'administration des impots(à priori s'il y a bien une catégorie de fonctionnaire qui rapporte c'esst eux!). Mais à coté de ça je peux te citer le pays d'europe qui prélève le moins d'impots : la grèce
Dernière édition par forezjohn le Jeu 10 Nov 2011 - 16:45, édité 1 fois |
| | | Sarcastik
Age : 37 Localisation : Paris
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 16:42 | |
| De toute manière le patronat c'est plus ou moins l’actionnariat, à cela s'ajoute un fort contexte de mondialisation et donc de spécialisation, ce qui induit une nichisation des entreprises et qui dit niche, dit soit entreprise soit consommateur à bon pouvoir d'achat (ça a un coup les hobbys au final), et on comprend assez rapidement pourquoi ils en ont rien à battre du pouvoir d'achats du français moyen. |
| | | BaronKray
Localisation : Voringhen, au sud de Ulm
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 19:04 | |
| - Hildoceras a écrit:
- kerloic a écrit:
- prix de l'action dont une des méthodes d'évaluation les plus courantes est la somme des dividendes futurs actualisés
Une autre méthode est de faire de même mais avec les profits espérés sans autant prendre trop en compte les dividendes (qui sont peut etre beaucoup plus difficiles a modeliser) et de les rapporter à la fraction de possession de l'entreprise (en faisant des ajustements de comptabilité pour prendre les actifs et dettes en compte). Bon après, tout ça, c'est un peu du pipeau, le prix depend réellement de l'offre et de la demande, de la bêtise du monde (l'irrationalité des marchés est une hypothèse de base), et de ses espoirs et frayeurs. Si quelqu'un veut obtenir 51% des parts, ca risque de faire monter le prix et tout et tout (je dis ca, j'y connais rien du tout en pratique, hein)... |
| | | viper37
Age : 50 Localisation : ici
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 21:11 | |
| - forezjohn a écrit:
Mais à coté de ça je peux te citer le pays d'europe qui prélève le moins d'impots : la grèce en termes de recettes globales ou en terme de taux effectif? Parce qu'en termes de recettes fiscales en % du PIB, la Grèce est effectivement l'endroit où il se perçoit le moins de taxes&impôts, suivi de près par le Portugal et l'Espagne. Par contre, lorsque je regarde les taux affichés, ils sont supérieurs à ceux de la France, mais je ne trouve pas le taux effectif, toute échelle confondus, donc c'est un peut be-bête comme comparaison, mais je n'avais rien d'autres sous la main. |
| | | forezjohn
Age : 43 Localisation : Expert-comptable city
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 21:17 | |
| - viper37 a écrit:
- forezjohn a écrit:
Mais à coté de ça je peux te citer le pays d'europe qui prélève le moins d'impots : la grèce en termes de recettes globales ou en terme de taux effectif?
Parce qu'en termes de recettes fiscales en % du PIB, la Grèce est effectivement l'endroit où il se perçoit le moins de taxes&impôts, suivi de près par le Portugal et l'Espagne. Par contre, lorsque je regarde les taux affichés, ils sont supérieurs à ceux de la France, mais je ne trouve pas le taux effectif, toute échelle confondus, donc c'est un peut be-bête comme comparaison, mais je n'avais rien d'autres sous la main. Qu'est ce que tu entends par taux affiché? |
| | | viper37
Age : 50 Localisation : ici
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 21:36 | |
| - Hildoceras a écrit:
- kerloic a écrit:
- prix de l'action dont une des méthodes d'évaluation les plus courantes est la somme des dividendes futurs actualisés
http://www.investopedia.com/articles/fundamental/04/041404.asp#axzz1dL9xj6O9C'est utilisé pour des entreprises à maturité, mais très peu en dehors de ce cadre. La méthode en vogue est plutôt l'EVA (Economic Value Added), ou d'autres plutôt similaire (je crois qu'EVA est un trademark). |
| | | viper37
Age : 50 Localisation : ici
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 21:38 | |
| - forezjohn a écrit:
- viper37 a écrit:
- forezjohn a écrit:
Mais à coté de ça je peux te citer le pays d'europe qui prélève le moins d'impots : la grèce en termes de recettes globales ou en terme de taux effectif?
Parce qu'en termes de recettes fiscales en % du PIB, la Grèce est effectivement l'endroit où il se perçoit le moins de taxes&impôts, suivi de près par le Portugal et l'Espagne. Par contre, lorsque je regarde les taux affichés, ils sont supérieurs à ceux de la France, mais je ne trouve pas le taux effectif, toute échelle confondus, donc c'est un peut be-bête comme comparaison, mais je n'avais rien d'autres sous la main. Qu'est ce que tu entends par taux affiché? je zieutais Wikipédia, et je voyais que le tau d'imposition allait de 0% à 45% pour la Grèce, alors qu'il était max 40% pour la France. Mais ça ne dit pas grand chose en soit, si par exemple, en France tu atteins 40% à 50 000 euros tandis qu'en Grèce tu atteins 45% à 500 000 euros... Il y avait un tableau quelque part sur Wiki avec les taux moyen effectif. |
| | | forezjohn
Age : 43 Localisation : Expert-comptable city
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 23:33 | |
| - viper37 a écrit:
- forezjohn a écrit:
- viper37 a écrit:
- forezjohn a écrit:
Mais à coté de ça je peux te citer le pays d'europe qui prélève le moins d'impots : la grèce en termes de recettes globales ou en terme de taux effectif?
Parce qu'en termes de recettes fiscales en % du PIB, la Grèce est effectivement l'endroit où il se perçoit le moins de taxes&impôts, suivi de près par le Portugal et l'Espagne. Par contre, lorsque je regarde les taux affichés, ils sont supérieurs à ceux de la France, mais je ne trouve pas le taux effectif, toute échelle confondus, donc c'est un peut be-bête comme comparaison, mais je n'avais rien d'autres sous la main. Qu'est ce que tu entends par taux affiché? je zieutais Wikipédia, et je voyais que le tau d'imposition allait de 0% à 45% pour la Grèce, alors qu'il était max 40% pour la France. Mais ça ne dit pas grand chose en soit, si par exemple, en France tu atteins 40% à 50 000 euros tandis qu'en Grèce tu atteins 45% à 500 000 euros... Il y avait un tableau quelque part sur Wiki avec les taux moyen effectif. Oui mais au niveau étatique et macro économique c'est le taux de prélèvement du PIB qui indique si on arrive à faire rentrer du pognon dans les caisses ou pas. |
| | | kerloic
Age : 44
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Jeu 10 Nov 2011 - 23:40 | |
| - vinsoliman a écrit:
- rien à voir avec ce qui précéde.
Un article qui m'a d'une part étonné de la part de Madelin que je croyais plus à droite que ça, et m'a fait changer d'avis sur la TVA sociale que je croyait être une bonne chose ... mais qu'en pense nos économistes ? comme j'ai presque tout compris à m'article je crains qu'il y ai des simplifications brutales. Nope, Madelin a raison (sur la question de la TVA sociale, hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) Pour compléter ce qu'il dit, la TVA sociale, c'est une dévaluation compétitive qui n'est utile que contre les autres membres de la zone euro |
| | | Cat Lord
Age : 51 Localisation : Osco Manosco !
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Mar 15 Nov 2011 - 11:41 | |
| Saillie politique intéressante de Montebourg sur la radio ce matin (ou hier ?): "La plupart des ordres de trading sont fait par ordinateur. On nous parle de 'rassurer les marchés' avec le fond européen actuel, mais on ne peut pas 'rassurer' un ordinateur". Ce qui me refait penser à cette vidéo TED: http://www.ted.com/talks/kevin_slavin_how_algorithms_shape_our_world.html(Je sais pas si ça marche encore, je vous met le transcript: - Spoiler:
- Citation :
- This is a photograph by the artist Michael Najjar, and it's real, in the sense that he went there to Argentina to take the photo. But it's also a fiction. There's a lot of work that went into it after that. And what he's done is he's actually reshaped, digitally, all of the contours of the mountains to follow the vicissitudes of the Dow Jones index. So what you see, that precipice, that high precipice with the valley, is the 2008 financial crisis. The photo was made when we were deep in the valley over there. I don't know where we are now. This is the Hang Seng index for Hong Kong. And similar topography. I wonder why.
And this is art. This is metaphor. But I think the point is that this is metaphor with teeth. And it's with those teeth that I want to propose today that we rethink a little bit about the role of contemporary math -- not just financial math, but math in general. That its transition from being something that we extract and derive from the world to something that actually starts to shape it -- the world around us and the world inside us. And it's specifically algorithms, which are basically the math that computers use to decide stuff. They acquire the sensibility of truth, because they repeat over and over again. And they ossify and calcify, and they become real.
And I was thinking about this, of all places, on a transatlantic flight a couple of years ago, because I happened to be seated next to a Hungarian physicist about my age and we were talking about what life was like during the Cold War for physicists in Hungary. And I said, "So what were you doing?"
And he said, "Well we were mostly breaking stealth."
And I said, "That's a good job. That's interesting. How does that work?" And to understand that, you have to understand a little bit about how stealth works. And so -- this is an over-simplification -- but basically, it's not like you can just pass a radar signal right through 156 tons of steel in the sky. It's not just going to disappear. But if you can take this big, massive thing, and you could turn it into a million little things -- something like a flock of birds -- well then the radar that's looking for that has to be able to see every flock of birds in the sky. And if you're a radar, that's a really bad job.
And he said, "Yeah." He said, "But that's if you're a radar. So we didn't use a radar; we built a black box that was looking for electrical signals, electronic communication. And whenever we saw a flock of birds that had electronic communication, we thought probably has something to do with the Americans."
And I said, "Yeah. That's good. So you've effectively negated 60 years of aeronautic research. What's your act two? What do you do when you grow up?" And he said, "Well, financial services." And I said, "Oh." Because those had been in the news lately. And I said, "How does that work?" And he said, "Well there's 2,000 physicists on Wall Street now, and I'm one of them." And I said, "What's the black box for Wall Street?"
And he said, "It's funny you ask that, because it's actually called black box trading. And it's also sometimes called algo trading, algorithmic trading." And algorithmic trading evolved in part because institutional traders have the same problems that the United State Air Force had, which is that they're moving these positions -- whether it's Proctor & Gamble or Accenture, whatever -- they're moving a million shares of something through the market. And if they do that all at once, it's like playing poker and going all in right away. You just tip your hand. And so they have to find a way -- and they use algorithms to do this -- to break up that big thing into a million little transactions. And the magic and the horror of that is that the same math that you use to break up the big thing into a million little things can be used to find a million little things and sew them back together and figure out what's actually happening in the market.
So if you need to have some image of what's happening in the stock market right now, what you can picture is a bunch of algorithms that are basically programmed to hide, and a bunch of algorithms that are programmed to go find them and act. And all of that's great, and it's fine. And that's 70 percent of the United States stock market, 70 percent of the operating system formerly known as your pension, your mortgage.
And what could go wrong? What could go wrong is that a year ago, nine percent of the entire market just disappears in five minutes, and they called it the flash crash of 2:45. All of a sudden, nine percent just goes away, and nobody to this day can even agree on what happened, because nobody ordered it, nobody asked for it. Nobody had any control over what was actually happening. All they had was just a monitor in front of them that had the numbers on it and just a red button that said, "Stop."
And that's the thing, is that we're writing things, we're writing these things that we can no longer read. And we've rendered something illegible. And we've lost the sense of what's actually happening in this world that we've made. And we're starting to make our way. There's a company in Boston called Nanex, and they use math and magic and I don't know what, and they reach in to all the market data and they find, actually sometimes, some of these algorithms. And when they find them they pull them out and they pin them to the wall like butterflies. And they do what we've always done when confronted with huge amounts of data that we don't understand -- which is that they give them a name and a story. So this is one that they found, they called the Knife, the Carnival, the Boston Shuffler, Twilight.
And the gag is that, of course, these aren't just running through the market. You can find these kinds of things wherever you look, once you learn how to look for them. You can find it here: this book about flies that you may have been looking at on Amazon. You may have noticed it when its price stared at 1.7 million dollars. It's out of print -- still ... (Laughter) If you had bought it at 1.7, it would have been a bargain. A few hours later, it had gone up to 23.6 million dollars, plus shipping and handling. And the question is: Nobody was buying or selling anything; what was happening? And you see this behavior on Amazon as surely as you see it on Wall Street. And when you see this kind of behavior, what you see is the evidence of algorithms in conflict, algorithms locked in loops with each other, without any human oversight, without any adult supervision to say, "Actually, 1.7 million is plenty."
(Laughter)
And as with Amazon, so it is with Netflix. And so Netflix has gone through several different algorithms over the years. They started with Cinematch, and they've tried a bunch of others. There's Dinosaur Planet, there's Gravity. They're using Pragmatic Chaos now. Pragmatic Chaos is, like all of Netflix algorithms, trying to do the same thing. It's trying to get a grasp on you, on the firmware inside the human skull, so that it can recommend what movie you might want to watch next -- which is a very, very difficult problem. But the difficulty of the problem and the fact that we don't really quite have it down, it doesn't take away from the effects Pragmatic Chaos has. Pragmatic Chaos, like all Netflix algorithms, determines, in the end, 60 percent of what movies end up being rented. So one piece of code with one idea about you is responsible for 60 percent of those movies.
But what if you could rate those movies before they get made? Wouldn't that be handy? Well, a few data scientists from the U.K. are in Hollywood, and they have story algorithms -- a company called Epagogix. And you can run your script through there, and they can tell you, quantifiably, that that's a 30 million dollar movie or a 200 million dollar movie. And the thing is is that this isn't Google. This isn't information. These aren't financial stats; this is culture. And what you see here, or what you don't really see normally, is that these are the physics of culture. And if these algorithms, like the algorithms on Wall Street, just crashed one day and went awry, how would we know, what would it look like?
And they're in your house. They're in your house. These are two algorithms competing for your living room. These are two different cleaning robots that have very different ideas about what clean means. And you can see it if you slow it down and attach lights to them. And they're sort of like secret architects in your bedroom. And the idea that architecture itself is somehow subject to algorithmic optimization is not far-fetched. It's super-real and it's happening around you.
You feel it most when you're in a sealed metal box, a new-style elevator, they're called destination control elevators. These are the ones where you have to press what floor you're going to go to before you get in the elevator. And it uses what's called a bin packing algorithm. So none of this mishegas of letting everybody go into whatever car they want. Everybody who wants to go to the 10th floor goes into car two, and everybody who wants to go to the third floor goes into car five. And the problem with that is that people freak out. People panic. And you see why. You see why. It's because the elevator is missing some important instrumentation, like the buttons. (Laughter) Like the things that people use. All it has is just the number that moves up or down and that red button that says, "Stop." And this is what we're designing for. We're designing for this machine dialect. And how far can you take that? How far can you take it? You can take it really, really far.
So let me take it back to Wall Street. Because the algorithms of Wall Street are dependent on one quality above all else, which is speed. And they operate on milliseconds and microseconds. And just to give you a sense of what microseconds are, it takes you 500,000 microseconds just to click a mouse. But if you're a Wall Street algorithm and you're five microseconds behind, you're a loser. So if you were an algorithm, you'd look for an architect like the one that I met in Frankfurt who was hollowing out a skyscraper -- throwing out all the furniture, all the infrastructure for human use, and just running steel on the floors to get ready for the stacks of servers to go in -- all so an algorithm could get close to the Internet.
And you think of the Internet as this kind of distributed system. And of course, it is, but it's distributed from places. In New York, this is where it's distributed from: the Carrier Hotel located on Hudson Street. And this is really where the wires come right up into the city. And the reality is that the farther away you are from that, you're a few microseconds behind every time. These guys down on Wall Street, Marco Polo and Cherokee Nation, they're eight microseconds behind all these these guys going into the empty buildings being hollowed out up around the Carrier Hotel. And that's going to keep happening. We're going to keep hollowing them out, because you, inch for inch and pound for pound and dollar for dollar, none of you could squeeze revenue out of that space like the Boston Shuffler could.
But if you zoom out, if you zoom out, you would see an 825 mile trench between New York City and Chicago that's been built over the last few years by a company called Spread Networks. This is a fiber optic cable that was laid between those two cities to just be able to traffic one signal 37 times faster than you can click a mouse -- just for these algorithms, just for the Carnival and the Knife. And when you think about this, that we're running through the United States with dynamite and rock saws so that an algorithm can close the deal three microseconds faster, all for a communications framework that no human will ever know, that's a kind of manifest destiny and will always look for a new frontier.
Unfortunately, we have our work cut out for us. This is just theoretical. This is some mathematicians at MIT. And the truth is I don't really understand a lot of what they're talking about. It involves light cones and quantum entanglement, and I don't really understand any of that. But I can read this map. And what this map says is that, if you're trying to make money on the markets where the red dots are, that's where people are, where the cities are, you're going to have to put the servers where the blue dots are to do that most effectively. And the thing that you might have noticed about those blue dots is that a lot of them are in the middle of the ocean. So that's what we'll do, we'll build bubbles or something, or platforms. we'll actually part the water to pull money out of the air, because it's a bright future if you're an algorithm.
(Laughter)
And it's not the money that's so interesting actually. It's what the money motivates. That we're actually terraforming the Earth itself with this kind of algorithmic efficiency. And in that light, you go back and you look at Michael Najjar's photographs, and you realize that they're not metaphor, they're prophecy. They're prophecy for the kind of seismic, terrestrial effects of the math that we're making. And the landscape was always made by this sort of weird, uneasy collaboration between nature and man. But now there's this third co-evolutionary force: algorithms -- the Boston Shuffler, the Carnival. And we will have to understand those as nature. And in a way, they are.
Thank you.
(Applause)
) Et je me dis, si 70% des transactions sont le fait de l'algotrading maintenant, alors effectivement, on ne peut pas "rassurer les marchés". Ce qui veut dire que si malgré les décisions prises, le spread entre les obligations allemandes / et les autres continuent de monter, ça veut juste dire: - Soit que les politiques doivent sérieusement revoir leurs décisions, si les actions entreprisent pour stabiliser les marchés ne suffisent pas. Parce que derrière, si les modèles mathématiques les désavouent, c'est juste la preuve qu'ils ont tort. Et qu'ils manquent sérieusement d'économistes à forte connaissance en math appli pour comprendre quelles décisions prendre qui seraient logiques et pas politiques, puisqu'on peut suivre en temps réel qu'une décision politique peut être fausse si elle n'a aucun effet. - Soit que les modèles mathématiques utilisés en algotrading sont déficients (et donc "perpétuent" une crise "autoréalisatrice" quoi que la politique ne décide), et là on est mal, parce que personne ne doit plus comprendre comment ils marchent (ce qui est fort possible, cf. la vidéo de TED), mais surtout, que même si on prenait les bonnes décisions, elles seraient désavouées par les algorithmes, et qu'on en est réduit à devoir prendre les décisions que les algorithmes attendent (qui ne sont pas forcément les bonnes à plus long terme). C'est un peu tirer par les cheveux et spéculatif, mais dans le 2ème cas, franchement on est mal. Cat |
| | | Cat Lord
Age : 51 Localisation : Osco Manosco !
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Mar 15 Nov 2011 - 11:51 | |
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| | | Hildoceras Moderatio in omnibus
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Mar 15 Nov 2011 - 12:58 | |
| Rien de nouveau sous le soleil. Dans les livres de SF on discute depuis les années 50 des machines qui construisent des machines. Il arrive un moment où un humain seul ne peut plus contrôler ce que font automatiquement les machines en suivant leur algorithme. Et l'humain délègue alors son autorité à une machine. Impliquant alors qu'il est son serviteur, inversant la hiérarchie. Et si un serviteur est déficient, on l'élimine. _________________ sed quis custodiat ipsos custodes ?
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| | | el_slapper
Age : 48 Localisation : Dans un Q400, entre Paris et Montpellier
| Sujet: Re: L'économie expliquée aux fous Mar 15 Nov 2011 - 13:14 | |
| Vu ce que je vois en bancaire(coté gestion, pas coté trading), vu que souvent mes missions, c'est "on y comprend rien, mais rajoute nous-ça. Ah, et si tu pouvais nous expliquer comment ça marche, ça serait encore mieux.", vu que le trading est sans doute encore plus "réactif" et mis en place rapidement que ce que je fais, le numéro deux me semble probable.
Et ce, d'autant plus qu'un algorithme ne fait que suivre un modèle. Quand le modèle n'est plus valide - par exemple si il ne prend pas en compte la raréfaction du pétrole, ou les gesticulations des politiciens - alors l'algo pédale dans le vide. |
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| | | | L'économie expliquée aux fous | |
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